La graine de star algérienne Dalia Chih et le chanteur turc Baris Turkaal ont offert, mardi soir, dans le cadre du 3e festival Well Sound, initié par Wellcom Advertising, une très belle parenthèse musicale algéro-turque. Six musiciens ont gratifié le public, dont 24 enfants de « SOS Village d'enfants Draria » accompagnées par deux éducateurs, d'un spectacle de haut niveau. Ils ont conquis l'assistance qui a découvert des sons de saz de ney et de percussions et une musique mêlant à merveille sonorités traditionnelles et occidentales et des chansons qui traitent particulièrement de l'amour, telles « Dil yarasi » (blessure de parole), « Isyan » (Révolte sentimentale), « Yarkan geçerim » (Je te brûle au passage), « Inginide yavaç yavaç » (Partir au loin doucement)... Même si ce spectacle n'est pas parmi les meilleurs qu'a organisés jusque-là cette boîte, les spectateurs ont suivi l'interprétation de ces musiciens dans un silence religieux. Ils ont pu s'éclater à la fin de chaque morceau, avec des ovations et des acclamations chaleureuses. A la fin de la soirée, les spectateurs ont continué à parler de cet ensemble. « C'est vrai que je n'ai pas visité la Turquie, mais je me sentais en voyage au pays du Bosphore et de la Mosquée Bleue », témoigne Ryma, une jeune femme venue en famille. Un autre spectateur de Kouba, venu avec ses copains, est du même avis. « C'est une fierté pour l'Algérie d'avoir une artiste au talent avéré comme Dalia Chih. En plus, elle chante en turc. Super ! », dit-il. L'un des accompagnateurs des enfants, Mokrane Moussaoui, estime que « ce genre de rencontre permet à ces enfants de s'épanouir psychologiquement ».