Ibn Abbas a dit : Allah lui rendit aussi sa richesse et ses enfants, et les a doublés pour lui. Wahb ibn Mounabbih a dit : Allah lui révéla : Je t'ai rendu ta famille et ta richesse en double. Alors, lave-toi de cette eau, en cela est une cure pour toi, et offre un sacrifice de la part de tes compagnons et implore le pardon pour eux, parce qu'ils m'ont désobéi à ton sujet. » L'imam Ahmad rapporta d'Abi Houreira que le Prophète dit : « Pendant qu'Ayub se baignait en étant nu, un grand nombre de criquets en or tomba sur lui .II commença à les mettre dans ses vêtements. Son Seigneur l'appela : « Ô Ayub ! Ne t'ai-Je pas donné assez de ce que tu ramasses ? Ayub dit : Oui mon Seigneur, mais je ne me passe point de Ta Bénédiction. » (Musnad Ahmad) Dieu lui dira : « Frappe la terre de ton pied. » (Sourate 38 : verset 42). Cela veut dire que tu frappes le sol avec ta jambe. Il fit ce qu'Allah avait commandé de faire. Allah fit jaillir une source froide d'eau, et l'ordonna de s'en laver et d'en boire. Ainsi, Allah dégagea sa souffrance, sa peine, les maladies de son corps, et II le fit un homme sain et beau. Allah lui donna aussi un tas de richesse si énorme et si abondante de sorte qu'elle pleuvait dans la forme de criquets en or. Allah lui rendit aussi sa famille. « Nous l'exauçâmes, enlevâmes le mal qu'il avait, lui rendîmes les siens et autant qu'eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs » (Sourate 21 : verset 84). Il est dit qu'Allah a ressuscité ses enfants. Il est aussi avancé qu'Allah lui a donné d'autres enfants au lieu de ceux qui étaient morts, et dans l'Au-delà Allah les rassemblera tous ensemble. « Par miséricorde de Notre part. Nous avons enlevé sa souffrance et l'avons sauvé de ses douleurs et de l'épreuve de par Notre Pitié et Notre Grâce et en tant que rappel aux adorateurs. » La situation critique et l'exemple d'Ayub sont une leçon pour tous ceux qui sont affligés dans leurs corps, leurs biens ou leurs familles. On doit suivre l'exemple d'Ayub, si on est affligé par une adversité quelconque. Ayub vit après sa détresse soixante-dix ans dans le territoire des Romains, tout en prêchant la religion d'Allah, mais après sa mort ils ont altéré encore une fois leur religion. « Et prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe avec cela. Et ne viole pas ton serment. Oui, Nous l'avons trouvé vraiment endurant. » (Sourate 38 : verset 44). Dans ces versets, Allah parle de Sa Pitié sur Ayub. Ayub avait juré qu'il fouetterait sa femme cent fois. Il est dit qu'il a juré de le faire pour motif de sa vente de ses tresses de cheveux. Dans une autre opinion, il est dit que Satan lui vint dans l'apparence d'un médecin et lui prescrit quelques médecines pour Ayub. Elle informa Ayub à son sujet, mais Ayub savait qui il était. Ainsi il jura qu'il la fouetterait cent fois. Quand Allah le sauva de ses souffrances, Il lui ordonna de prendre des brindilles, les attacher ensemble, et puis la frapper une seule fois. Ainsi un seul coup monterait à cent, et il aurait honoré son serment. C'était un autre soulagement pour lui, en particulier dans le cas de sa femme qui avait pris soin de lui si patiemment, une femme de piété et de droiture. Qu'Allah l'agrée dans Sa Miséricorde. Ibn Jarir et d'autres historiens ont cité qu'au moment de sa mort, Ayub avait quatre-vingt-treize ans. Aussi, il dit qu'il vit plus que cela. Il a confié sa mission prophétique à son fils Haumal, ensuite à son autre fils Bichr que beaucoup de gens considèrent pour être Thoul-Kifl. Les histoires des prophètes - Par Ibn Kathir - Editions Dar el Fikr