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« Je n'ai jamais enregistré d'album et je n'envisage pas de le faire »
Kamel Aziz, interprète chaâbi
Publié dans Horizons le 18 - 07 - 2015

Kamel Aziz dit « Rougi » n'est pas inconnu des Algériens. Pourtant jeune, ce disciple d'Amar Zahi excelle dans le genre chaâbi. Avec son passage dernièrement à Alger, dans le cadre de la manifestation « Tahtahat al fananine », (Esplanade des artistes), organisée par l'établissement Arts et culture d'Alger, Kamel Aziz a offert un délicieux récital dans un presque tête à tête avec ses admirateurs. Il a interprété des qçids, medh et chaâbi. Il était accompagné de son orchestre composé de cinq musiciens : Mohamed Tabaïchoune (percussions), Habib Feniche (Tar), Youcef Raïs (Banjo guitare), Reda Lounawci (Banjo ténor), Nourredine Chahih (piano). Notre public sait apprécier son immense talent, c'est pourquoi il l'accueille avec un enthousiasme débordant. De son côté, Rougi sait l'attrait qu'il a auprès du public et c'est toujours pour lui un grand bonheur de se produire. Dans ce bref entretien, il nous parle de sa carrière et de ses projets.
Vous êtes un artiste à la forte présence sur scène. Comment vous y prenez-vous ?
Un artiste ne peut pas réussir s'il ne possède pas un don venu du ciel dès sa naissance. On ne devient pas chanteur sur un coup de tête. On est plutôt prédestiné à l'être avec des talents sûrs qui se révèlent dès la tendre enfance. En toute modestie, c'est mon cas. J'ai commencé par étudier la musique andalouse durant quatorze ans au sein de l'association « Founoun El Djamila », sous la direction du professeur, Abdelmadjid Boumaza.
Et comment s'est faite la transition de l'andalou au chaâbi ?
A vrai dire, j'étais baigné dans la musique depuis ma tendre enfance, vu que je suis issu d'un milieu d'artistes. Mes parents sont versés dans la musique. Je maîtrise aussi divers instruments dont la guitare. A neuf ans, j'ai intégré une association andalouse que j'ai dû quitter en 2008. Entre temps, j'écoutais de la musique chaâbi qui m'envoûtait. Depuis, j'en ai fait bien plus qu'un métier, une passion.
Pensez-vous qu'il existe beaucoup plus de perspectives de travail dans le chaâbi que dans andalou ?
Depuis la nuit des temps, la musique andalouse a son propre public, qu'elle a fidélisé à travers le temps. Cela s'applique aussi à d'autres genres de musique que recèlent notre riche patrimoine musical.
Partagez-vous l'avis de ceux qui disent que l'andalou est l'apanage d'une certaine couche de la société ?
Ce n'est plus le cas aujourd'hui car elle est ouverte à tout le monde. La preuve, le nombre grandissant des associations qui existent est surprenant. Je considère que c'est la meilleure musique au monde. C'est une musique savante. Seulement, j'ai trouvé mes aises dans le chaâbi, j'aime surtout les improvisations, cette liberté d'expression artistique.
Quelle est votre actualité artistique ?
Je n'ai jamais enregistré d'albums et je n'envisage pas de le faire, à cause du piratage et du comportement abusif et incompétent de certains responsables dans l'audiovisuel. Je souhaite qu'on diffuse fréquemment les récitals de chaâbi à la télévision. Par ailleurs, j'anime régulièrement des fêtes de mariage.


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