Depuis le mois d'avril dernier, date de la signature d'une directive par le président Obama, les Etats-Unis se sont donné la capacité « de geler des actifs financiers, de stopper des transactions commerciales contre des individus ou des entreprises qui ont engagé des attaques destructrices ou des de l'espionnage commercial dans le cyberespace. » Un cadre idoine mis à profit pour brandir la menace de sanctions contre la Chine, dont un package a même été donné par la presse américaine fin août dernier. « L'administration Obama préparerait un package de sanctions économiques contre les entreprises et les individus qui auraient bénéficié des opérations de vols commis par les hackers employés par le gouvernement chinois », peut-on lire sur le site www.linformaticien.com, où on apprend également que « le Washington Post vient de révéler que l'administration Obama allait prochainement dévoiler un plan de sanctions sans précédent contre les cyber pirates officiels de l'empire du milieu. » Le site d'information note que même si Pékin n'est pas seul dans le coup, « le FBI indiquait le mois dernier que l'espionnage économique avait progressé de 53% en 2014 par rapport à l'année précédente et que la Chine était impliquée dans la plupart des cas ». La préparation de la visite du président chinois a été certainement vue comme une belle fenêtre pour remettre le dossier à l'ordre du jour et faire pression pour défendre les intérêts économiques et commerciaux des entreprises américaines.