Invité pour animer une rencontre à l'espace de l'Institut français à l'occasion du Sila, Rachid Arhab, ancien présentateur du journal télévisé du 13h sur France 2, a appelé à appuyer la formation de journalistes. Tout en évoquant son parcours à l'école de Strasbourg où il a appris à transmettre l'information, à être observateur et devenir un présentateur, Rachid Arhab a également évoqué son passage au CSA. Selon lui, le CSA fut une belle expérience de six ans, soit un mandat complet qui lui a appris à respecter les devoirs et obligations. Un passage qui, dira-t-il, renseigne sur le poids économique des médias qui représentent une vraie industrie nécessitant une régulation. Il a évoqué lors de son intervention, le phénomène de création de nouvelles chaînes télévisées. Selon l'expert, plus il y a de chaînes, moins il y a de qualité et ces chaînes perdent leur crédibilité et le public perd confiance. « Je travaille actuellement sur un projet télévisé franco-algérien, c'est un vrai challenge dont le but est d'aboutir sur une réflexion commune entre les deux pays pour construire et chasser la mauvaise image de l'Algérie, une Algérie porteuse de belles choses », dira t-il. « Je tiens à m'impliquer davantage pour une vision commune » a-t-il ajouté. En public, Rachid Arhab partage ses émotions, ses douleurs et son succès qu'il ne citera que timidement en présentant son livre intitulé « Pourquoi on ne vous voit plus ? », l'histoire de ce gamin des montagnes de Kabylie qui raconte ses six ans au CSA et éclaire sur certains points du monde de l'audiovisuel, les rapports entre le pouvoir et les médias, les dérives de l'information et les dangers d'Internet.