Une feuille de route 2015-2017 des associations a été élaborée et adoptée, hier, lors de la rencontre du mouvement associatif à caractère social et humanitaire. A l'ouverture des travaux, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem Si Amer, a souligné l'importance de ce mouvement. « La société civile, par le biais de ses associations, peut contribuer à l'enrichissement du travail réalisé par les institutions nationales et les collectivités locales », a estimé la ministre, affirmant que « le mouvement associatif est un partenaire de choix pour répondre à l'aspiration de la population à une vie décente ». Dans ce sens, elle a convié les responsables des associations et des fédérations nationales activant dans les domaines social et humanitaire « à mettre en place un réseau national d'associations ». La ministre a, lors de son intervention devant les représentants des départements de l'Intérieur et des Finances, relevé l'importance de rationaliser les dépenses. « Si chacun évite le gaspillage, nous pourrons assurer une enveloppe budgétaire aux associations porteuses de projets prometteurs », tout en axant sur « l'investissement dans une économie diversifiée et dans la ressource humaine ». Cette rencontre d'une journée a pour objectif d'évaluer et de redynamiser le rôle des associations en matière de prise en charge des différentes catégories sociales en difficulté et d'offrir un espace d'expression et d'écoute aux préoccupations des acteurs sociaux. Dans cette perspective, la parole a été donnée à des associations, telles que Iqraa, Nada et la Fédération des handicapés moteurs, ayant contribué à la prise en charge de catégories de la société.