Le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, a soutenu, hier, que la loi contre la violence faite aux femmes, adoptée en décembre 2015, vise à dissiper les obstacles rencontrés par les enquêteurs de la police sur les cas de violence, notammen conjugale. Le patron de la police, qui s'exprimait à la clôture de la 5e AG de la Déclaration de Kigali, a signalé qu'un dispositif institutionnel a été mis en place par le gouvernement algérien. « Les communications présentées ont démontré la nécessité de la conjugaison des efforts et la promotion de la coopération régionale et internationale », a-t-il soutenu. Le DGSN a affirmé que les experts se sont penchés sur des questions importantes dont l'identification des défis, la définition de la problématique et les actions à mettre en œuvre pour mettre un terme à ce fléau qui touche aux droits et à la dignité de la femme. Le général-major Hamel a réitéré sa gratitude au président de la République qui a parrainé ce séminaire rehaussé par la présence du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. « La présence des représentants des hautes autorités de l'Etat a contribué à la réussite de cette conférence », s'est-il félicité. A l'occasion, le DGSN a honoré des expertes onusiennes et africaines qui ont participé à cette conférence « pour la qualité de leurs interventions ». La commissaire divisionnaire Kheïra Messaoudene, représentante de la DGSN, a été également distinguée.