Le prix national, une médaille d'or et un montant de un million de dinars, a été remis par le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, à l'ingénieur Mohamed Sid lors d'une cérémonie organisée en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Tebboune a indiqué que cette réalisation était une « merveille architecturale » qui vient confirmer « le lien entre la modernité et l'authenticité de notre société », soulignant qu'il apportait ainsi « un plus culturel, urbanistique et économique » pour le pays, tout particulièrement pour le Sud algérien. Le deuxième prix, une médaille d'argent et un montant de 600.000 DA, est revenu, à l'ingénieur Abdelkarim Louni, qui a pris en charge la restauration du quai « Lazaret », à proximité de l'Amirauté d'Alger, bâti entre 1830 et 1832. Le troisième prix, celui du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, qui consiste en une médaille de bronze et un montant de 400. 000 DA, a été attribué à Mohssen Hamzaoui pour la conception du théâtre régional de Sidi Bel-Abbès. D'autre part, des prix d'encouragement ont été décernés au concepteur du complexe touristique « Ijdagh Tour » à Ouargla, l'ingénieur Ibrahim Naim, et au concepteur du centre culturel d'Azazga. Dans une allocution à cette occasion, Tebboune a appelé à gagner le « pari architectural à travers la modernisation de nos compétences dans le but de hisser nos villes et villages au rang de leurs semblables dans le monde ». Il a appelé à l'application du décret exécutif portant obligation d'identifier les concepteurs des projets à travers une fiche qui comportera l'identité de l'ingénieur pour immortaliser son empreinte sur l'ouvrage. De son côté, le président du Conseil national de l'instance nationale des architectes, Mustapha Tibourtine, a demandé à l'ensemble des acteurs du secteur de mener une action commune et efficace pour trouver des solutions rapides et relancer l'architecture algérienne qui permettra aux Algériens de montrer leurs compétences en la matière. « La situation actuelle de l'architecture n'est pas à la hauteur de l'image du pays », a-t-il ajouté.
