Cette sanction fait suite aux « déclarations aux médias faisant état d'arrangement de matchs par l'intéressé et réitéré au cours d'une émission TV en date du 8 mai de », pouvait-on lire dans le communiqué rendu public par la LFP sur son site officiel. Contacté par nos soins pour avoir sa réaction suite à cette lourde sanction, le boss du club d'Oum El Bouaghi s'est dit scandalisé. « Franchement, je suis outré. Je trouve cette sanction arbitraire. C'est de la hogra pure est simple. Comment a-t-on osé me sanctionner pour une chose que je n'ai pas faite. Les vidéos sont là pour prouver mon innocence », a-t-il déclaré. Abdelmadjid Yahi ne s'est pas empêché de s'en prendre violemment aux instances footballistiques notamment au patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, qu'il tient pour principal responsable de la sanction prise à son encontre. « Ce n'est pas la LFP qui m'a sanctionné, c'est le président de la FAF en personne qui l'a fait. C'est Raouraoua qui décide de tout. Il gère à sa guise même les ligues régionales. Je sais pourquoi il veut me faire taire, tout simplement parce que je dérange par mes vérités. Ils veulent me casser car moi j'ai osé dénoncer leurs pratiques malsaines. Ce sont tous des voleurs. Je vais vous révéler encore une chose plus grave : lorsqu'on m'a auditionné, le président de la commission de discipline de la LFP, qui est M. Haddadj, m'avait reproché de divulguer certaines vérités dans la presse. Cela prouve si bien qu'ils sont contre la liberté d'expression », a-t-il dénoncé. Le président de l'USC s'en est également pris aux membres de l'Assemblée générale de la FAF dont il reproche le silence coupable. « C'est malheureux de le dire, mais personne n'a le courage de contrarier ni même de dénoncer les pratiques de ces gens malhonnêtes qui dirigent nos instances footballistiques. Je pense qu'il est temps pour nous, les présidents de clubs, de nous unir et mettre fin à ces pratiques malsaines qui n'honorent guère notre football. Nous devrions veiller au respect de l'éthique et de l'équité », a-t-il conseillé. Yahi assure qu'il ne va pas se taire Le président du CSC se dit déterminé à aller jusqu'au bout afin de défendre les intérêts de son club, quitte à saisir les instances internationales. « Pas question pour nous de laisser passer sous silence cette mascarade. Nous frapperons à toutes les portes afin de dénoncer cette cabale contre ma personne et l'USC et rétablir le club dans ses droits », a-t-il menacé avant de poursuivre : « Vous pensez que je vais introduire un recours auprès de la FAF ? Jamais de la vie ! Je vais charger des avocats très au fait des affaires du football mondial pour introduire un recours auprès de la FIFA et aussi du TAS de Lausanne ; je ne vais pas me taire sur cette hogra d'un autre âge. »
« Nous réclamons le maintien de l'USC » Le premier responsable du team demande également à ce que son équipe soit réintégrée dans le second palier. « Si la LFP a décidé de faire rétrograder le CRBAF, c'est qu'elle reconnaît qu'il y a eu arrangement. En d'autres termes, cela veut dire que notre club est une victime. Du coup, la raison et la logique voudraient que c'est nous qui devons être dédommagés dans ce cas. C'est inadmissible qu'on en paye les frais », a jugé le fantasque Abdelmadjid Yahi qui réclame que son club soit maintenu en Ligue 2 Mobilis.