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Pas seulement pour le « look »
La chirurgie plastique en Algérie
Publié dans Horizons le 10 - 06 - 2016

Le président de ce collège, le Dr Mustapha Aït-Aïssa, déplore le fait que cette spécialité soit méconnue non seulement du grand public mais également par le corps médical lui-même. « Cette discipline est méconnue même par certains collègues médecins. Il nous faudrait d'abord la faire connaître, car nous sommes des prestataires d'un service médical, et nous avons besoin de le faire savoir et connaître », a-t-il souligné dans un entretien à l'APS.
« La première promotion de chirurgie plastique, reconstructrice et plastique sortira de l'Université dans deux ans, ce qui montre le grand retard que nous accusons dans ce domaine. La création de ce collège s'inscrit dans le cadre de la structuration de cette discipline », a-t-il dit, ajoutant qu'à l'échelle mondiale, cette spécialité est devenue une chirurgie indépendante avec son propre parcours académique très particulier.
La chirurgie plastique est une spécialité qui s'occupe de réparer pratiquement tous les défauts physiques, aussi bien extérieurs qu'intérieurs, soit à cause d'une malformation congénitale, d'un accident, d'une brûlure ou d'un acte chirurgical précédent comme l'ablation d'un sein.
« L'éventail de cette spécialité est très large dans les pays développés. Une fois la formation académique en chirurgie plastique et réparatrice terminée, il faut passer à la surspécialisation comme la chirurgie du nez, des seins. En Algérie, nous essayons d'arriver à un résultat près de ce que la nature nous a donnés. Nous ne voulons en aucun cas changer la nature des gens ou ce que le Créateur a donné. C'est notre principe fondamental », explique-t-il. Actuellement, une demande croissante pour la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique est enregistrée à Oran et dans la région de l'Ouest en général. Toutefois, l'offre est « très limitée, voire même presque inexistante », a précisé le Dr Aït-Aïssa, qui a exercé en tant que spécialiste quinze années durant en France, aux Etats-Unis et dans des pays du Golfe. Le même praticien constate un grand manque de spécialistes. A Oran, deuxième ville du pays, il n'existe que deux spécialistes qui opèrent. Les délais d'attente pour les malades sont très longs. Une demande croissante est enregistrée notamment pour ce qui est des interventions liées à la fonte bio-palatine (bec de lièvre), les rhinoplasties, les seins et les corrections des malformations congénitales et des stigmates d'accidents.
Pour ce qui est des structures, le Dr Aït-Aïssa estime que la wilaya d'Oran dispose d'un grand nombre de structures sanitaires aussi bien publiques que privées où de pareilles interventions peuvent être faites sans difficultés.
Cette spécialité, qui essaye de se frayer un chemin en Algérie, fait face à une concurrence très rude de la part de certains pays, notamment la Tunisie et le Maroc qui ciblent prioritairement le marché algérien par un « marketing agressif et des moyens de communication conséquents », selon le même spécialiste.
« La demande pour la chirurgie plastique est importante, d'où l'intérêt des chirurgiens des pays voisins à vouloir accaparer cette clientèle », explique le Dr Aït-Aïssa. L'hypertrophie mammaire, la lipoaspiration, la rhinoplastie, la pose de prothèses mammaires et la réparation de malformations congénitales et de cicatrices provoquées par les accidents occupent des places de choix en ce qui concerne les actes pour lesquels les Algériens recourent aux plasticiens. Les hommes consultent aussi essentiellement pour corriger un problème de calvitie. « La demande de l'acte est souvent justifiée », explique le spécialiste oranais.
Ethique professionnelle
Le président de ce collège accorde une importance particulière au respect de l'éthique et de la déontologie professionnelle. Dans ce sens, tous les professionnels sont appelés à respecter les principes contenus dans une charte d'éthique. « Les membres du collège doivent chercher à améliorer en permanence leurs connaissances et leurs techniques, et ce, dans l'intérêt et pour le bien de leurs patients », a-t-il indiqué. Cette charte vise également à protéger à la fois le patient et la profession contre les médecins incompétents ou sans éthique. « Chaque praticien doit être responsable et comptable de ses actions professionnelles », explique le Dr Aït-Aïssa.
Pour lui, la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique demeure un « grand chantier » et plusieurs challenges doivent être relevés. « Il s'agit d'éduquer et de sensibiliser les patients et leur expliquer où se situent les limites entre l'esthétique et la réparation », explique le président du Cacre, qui estime que ce travail relève de « la responsabilité de tout un chacun ». Dans ce sens, la communication est primordiale pour atteindre ces objectifs.
« Le collège intensifiera ce travail de communication en mobilisant tous les moyens et en saisissant toutes les opportunités », a-t-il assuré en guise de conclusion.


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