Photo: Horizons. La journée nationale du chahid a été commémorée ce jeudi et vendredi, à travers plusieurs villes du pays, par l'organisation d'une série de manifestations culturelles et historiques et ce pour la consécration du souvenir et rendre hommage à ceux et celles de nos compatriotes qui se sont sacrifiés pour que vive l'Algérie libre indépendante affranchi du joug de la colonisation. Ainsi, au ministère des Affaires étrangères, le ministre et les cadres de son département ont pu marquer l'évènement en déposant une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative du chahid qui symbolise le sacrifice de nos martyrs. M; Medelci a, à cette occasion, rappelé leur contribution pour l'indépendance et la souveraineté de l'Algérie, appelant les citoyens à conjuguer les efforts pour l'édification du pays. La journée qui intervient le 18 février de chaque année a été aussi l'occasion pour le ministre des Moudjahidine, M. Mohamed-Cherif Abbas, d'insister sur les travaux d'écriture de l'histoire de la glorieuse révolution qui «relève de la seule responsabilité des spécialistes et des historiens», a-t-il dit Il a noté l'engagement des ministères des Moudjahidine et de la Défense nationale à apporter leurs encouragements pour cette action attestant clairement que ces derniers sont «entièrement disposés à apporter l'aide et le soutien nécessaires à ceux qui s'intéressent à l'écriture de l'histoire de la Révolution». Ce soutien se traduira, a-t-il ajouté, par l'ouverture des archives nationales et par l'édition d'ouvrages documentés, consacrés à la lutte du peuple algérien pour le recouvrement de son indépendance. La journée du chahid c'est aussi l'occasion de certaines actions à caractère historique et social initiées par le ministère. Ainsi, à Oum El Bouaghi, le ministre des Moudjahidine a présidé une cérémonie de baptisation d'un complexe sportif de proximité du nom du Chahid Rebai Khelaifia, et l'ouverture du Musée du Moudjahid à Khenchela où sont notamment exposés, pour l'histoire, des instruments de torture utilisés par l'armée d'occupation française. Ce dernier devra être une perpétuation de la mémoire nationale et mérite, comme l'a souhaité le ministre, que « ses collections soient enrichies et préservées ». Un appel qui s'adresse directement aux acteurs de la glorieuse révolution et qui détiennent sans nul doute des documents, des objets de témoignage de grande valeur historique.Par ailleurs et pour ce qui est des autres villes du pays, des manifestations similaires ont eu lieu. A titre d'exemple, le centre culturel d'El Biar a organisé une exposition d'arts plastiques autour du thème de la Révolution et ce avec le soutien de l'association Machaâl Echahid. Les visiteurs pourront y voir une vingtaine d'œuvres du plasticien Amar Zaïdi qui ont «immortalisé» les grandes batailles de la Guerre de libération nationale. Le peintre a présenté quelques peintures consacrées au patrimoine national ainsi que des enluminures et des miniatures. Par la même occasion, l'association Machaâl Echahid a honoré le cinéaste et moudjahid Amar Laskri ainsi que les hommes de théâtre Abdelhamid Rabia, Messaoud Guembour et Kaci Tizi Ouzou, des hommes et femmes de l'art et de la culture qui ont immortalisé la Révolution à travers leurs œuvres. Au plan social, la journée du 18 février a été aussi l'occasion de certaines actions de solidarité en faveur des couches défavorisées des populations. Ainsi, une cérémonie de distribution de 24 ambulances aux établissements sanitaires a été organisée à l'est du pays par le ministre des Moudjahidine.
