Le Front des Forces Socialistes (FFS) a organisé, samedi dernier, à la maison de la culture de Bejaïa, son congrès fédéral. Les différents intervenants qui se sont succédé au micro, après la projection d'un documentaire sur le regretté Aït Ahmed, qui n'ont pas manqué de mettre l'accent sur le legs des défunts leader du FFS et de Me Ali Mecili, ont insisté sur la nécessité de l'unité des rangs, de la continuité du combat militant et de l'élargissement de la base militante et de la restructuration interne du FFS. Chafaâ Bouaïche, président du groupe parlementaire, pour sa part, a pointé un manque d'organisation au sein du parti, en relevant que ce congrès est important sur ce plan, précisant que « nous tenons aujourd'hui notre congrès dans la sérénité, sans aucune contestation ». Il fera remarquer que les positions défendues au niveau du parlement l'ont été en concertation avec la direction du parti. Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire du parti, a mis l'accent sur l'importance de cette rencontre, tant sur le plan politique qu'organisationnel. « Les congrès fédéraux sont des événements importants dans la vie de notre parti », a-t-il souligné. En matière d'actions, le premier secrétaire du FFS a indiqué s'être donné comme défi de fortifier le parti qui, affirme-t-il, ne compte pas rester en marge de la situation que vit le pays, ajoutant que la crise multidimensionnelle que connaît le pays ne sera pas résolue avec les pratiques du pouvoir. L'Algérie, selon lui, vivrait ainsi sans projet, sans perspectives d'avenir, alors que la situation actuelle ne peut que perdurer dans cette logique. Les priorités du parti, selon Abdelmalek Bouchafa, consiste à continuer la lutte pour un Etat de droit, militer pour un changement pacifique et réunir le plus large consensus politique. Le premier secrétaire du FFFS a annoncé par ailleurs que son son parti a installé une commission nationale à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire du congrès de la Soummam.
