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Rafik Djelloul, une voix des Zibans
Poésie
Publié dans Horizons le 22 - 11 - 2016


Les poètes sont d'insaisissables créateurs, la copie presque conforme des artistes peintres. S'ils ne maîtrisent pas les pinceaux pour étaler l'art qui les habite, ils ont le cœur au bout de la plume. Ils obéissent au doigt et à l'œil au seul instinct littéraire. Ils ne pondent pas des textes, ils accouchent. Au forceps qui plus est. Rafik Djelloul, jeune aède de Biskra, porte en lui tous les ingrédients d'une nouvelle génération de poètes qui entend déclamer ses vers. D'expression arabophone, il vient de signer aux Editions Anep son troisième recueil, Raqissa fi chahouat el bahr (Danseuse dans la soif de la mer). Vingt textes, d'une extrême finesse et charge émotive, y sont répertoriés. A leur lecture, le célèbre romancier, Amine Zaoui, à qui a été confiée la préface, s'est fendu d'une litanie d'éloges sur ce jeune poète, né en 1986. « La poétesse Rabiâa Djalti, son épouse, m'a remis une copie de votre recueil, dit-il en s'adressant à l'auteur, en m'assurant que le jeune poète que vous êtes annonce une nouvelle ère dans l'écriture. Son témoignage m'a poussé à parcourir votre recueil et à vous témoigner, à l'occasion, ma grande admiration. ». La reconnaissance de l'auteur du Miel de la sieste, est loin d'être une complaisance. La poésie du jeune Djelloul, que ce soit dans « Grenade ou ce qu'il en reste », texte d'un lyrisme profondément mélancolique sur la cité « perdue », ou dans « Chute sur le sentier de l'histoire » interpellant, entre autres, l'épopée des prophètes (Youcef, Nouh...). Elle touche au tragique, secoue les esprits en luttant sans merci contre la torpeur humaine. Sa plume a l'effet d'une main de fer dans un gant de velours. Tantôt sensible et profonde, tantôt âpre et farouche, elle laisse découvrir un talent qui, pourtant, n'écume pas les devants de la scène littéraire et médiatique. Et ce pour mille et une raisons. A trente ans néanmoins, le digne poète des Zibans peut déjà se targuer d'une bibliographie de qualité dont Outil Torki (roman), « Yachtahini itrou el matar » et « Bâad sabâa sinin ôdjaf » (poésie)...

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