Ce 11 décembre, Kamel Messaoudi sera ressuscité par ses pairs. Une soirée hommage lui est dédiée à cette date, ô combien emblématique, du 11 décembre 1961, la même année de sa naissance le 30 du mois. Elle aura lieu en France en ce mois de décembre qui rappelle aussi sa disparition tragique dans un accident de la route, en ce fatal 10 décembre 1998. 18 ans après, l'Association Kamel Messaoudi pour la promotion du chaâbi algérien a concocté ce rendez-vous qui verra, en cette première édition, l'instauration du prix Kamel-Messaoudi, sous le slogan : « Une popularisation des sons, une modernisation des traditions ». Ce prix, selon les organisateurs, se veut un point d'orgue de cette rencontre qui contera à travers un film documentaire, une performance artistique picturale et l'apport de témoignages vivaces, l'homme, l'artiste et l'œuvre. Le tout rehaussé d'un concert avec la participation d'artistes amis et admirateurs de Messaoudi : Hacène Ahrès, Mohamed Lamraoui et Nourredine Alane, alors que la direction artistique de ce gala spectacle est signée Nasredin Dalil – Mohamed Abdenour alias « Ptit Moh ». Les candidats de cette finale du concours à la mémoire de l'artiste sont A. Ameziane, I. Benbelaïd, Y. Benyeghzer, M. Ferhat, A. Ouali et l. Sadi. Cet après-midi commémoratif au Cabaret sauvage sera précédé, toujours en France, ce 9 décembre à 19h, cette fois-ci au centre culturel algérien (CCA) à Paris, par une autre pensée au défunt artiste. Elle émane d'Abdelkader Bendameche, président du Conseil national des arts et des lettres qui présidera une conférence débat intitulée « Kamel Messaoudi, de l'authenticité et de l'ouverture du genre musical chaâbi ».
