• La commission européenne s'est engagée à financer un montant maximal de 11.000.000 d'euros tandis que la contribution des bénéficiaires est estimée à 7.000.000 d'euros. Neuf projets ruraux, financés par la commission européenne dans le cadre du Programme d'Appui au Plan de Développement Agricole et Rural (PANDAR) sont en cours de réalisation à Bouira, au profit de six communes. Les projets en question sont destinés notamment aux femmes rurales pour les soutenir dans le domaine de l'élevage d'aviculture et d'apiculture ainsi que dans les métiers de l'artisanat, tels le tissage et la poterie. Mais aussi des projets sur la stabilisation des terrains, la mobilisation et le captage des eaux découlant des sources de montagnes, même qu'il est prévu la construction d'un gîte pour l'hébergement des touristes. Ces projets qui doivent être achevés d'ici le mois de juin prochain, sont d'une valeur financière de 8. 065.815 DA. «Le financement est directement versé dans les comptes des bénéficiaires, par tranches. Il faut savoir que ces projets sont tous proposés par les habitants ruraux. Le but du programme n'est pas de relever les problèmes et d'apporter la solution adéquate mais d'être à l'écoute du citoyen. C'est à ce dernier de proposer un projet et à nous d'apporter les capitaux. Nous avons lancé un appel à projet en 2009 et nous en avons reçu une douzaine. Neuf ont été sélectionnés», explique M. Hadji Daou, chargé du programme qui précisera que la commission européenne finance les projets à 80 % et c'est au bénéficiaire d'assurer les 20% restants. Par ailleurs, la commission européenne n'est pas seule concernée par le financement des projets mais l'Etat algérien également. D'ailleurs, un appel à projet sur les fonds algériens a été lancé en août dernier. 100 propositions ont été reçues et seulement 40 projets ont été retenus pour un coût global de 268 930.371,27 DA. «Les bénéficiaires ont reçu les notifications prouvant que leurs projets ont été acceptés, il y a quatre mois de cela. Mais le financement tarde à venir pour des raisons que ne nous connaissons pas», révèle le chargé du programme en soulignant que l'Etat subventionne 85 % du projet et le bénéficiaire 15 %. Pour revenir au PNDAR, rappelons qu'il est mis en place pour une durée de 4 ans, 2007-2012. En plus de Bouira, M'sila et Ghardaïa sont également concernées par ce programme. La commission européenne s'est engagée à financer un montant maximal de 11.000.000 d'euros tandis que la contribution des bénéficiaires est estimée à 7.000.000 d'euros. Le but est d'une part, développer avec les parties prenantes des stratégies et des approches de développement rural spécifiques adaptées à la diversité des trois régions naturelles en s'appuyant sur des modèles de développement rural fondés sur l'initiative des bénéficiaires et d'autre part, renforcer les capacités de l'encadrement technique et administratif de ce développement. Il s'agit, au fait, de contribuer à la stabilisation de la population rurale, en atténuant les flux migratoires et en améliorant leurs conditions de vie tout en préservant leurs ressources naturelles.
