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Crise financière : La zone euro dans la tourmente
Publié dans Horizons le 21 - 05 - 2011

Décidément, la zone euro est loin d'avoir rétabli ses équilibres. La crise financière mondiale n'a pas fini de la secouer très sérieusement. Les conséquences les plus prévisibles sont, bien entendu, l'aggravation des déficits publics. L'on vient d'apprendre, par exemple, que la dette de pays, déjà en crise profonde, comme le Portugal et la Grèce, risque d'être surévaluée. Que faut-il penser des autres pays membres qui connaissent tous des déficits chroniques ? Selon les dernières statistiques d'Eurostat, les déficits, dans la zone euro, représentaient 6 % du PIB en 2010, contre 6,3 % et 2 % respectivement en 2009 et 2008. Il faut souligner que la dette des pays membres représente un total de 7837 milliards d'euros, soit 85,1 % de la zone. Tous les pays connaissent des déficits importants et tous ont une dette qui représente plus de 60 % du PIB.
C'est une situation qui fragilise toute la zone et c'est la raison pour laquelle, à côté des mesures d'austérité préconisées, des voix récurrentes s'élèvent pour revoir le fonctionnement, pouvant aller jusqu'à l'exclusion de pays «insolvables» (à l'instar de la Grèce, par exemple) de la zone euro. Le tableau ci-dessous montre la gravité des déficits et la dette publique de quelques pays-phares :
- Irlande
32,4
96,2
- Finlande
2,5
48,4
- Estonie 0,1 7
- Pays-Bas 5,4 62,7
- Belgique 4,1 96,8
- Luxembourg 1,7 18
- France 7 81,7
- Portugal 9,1 93
- Espagne 9,2 60,1
- Italie 4,6 119
- Grèce 10,5 142,8
- Allemagne
3,3
83,2
- Chypre 5,3
60,8
- Malte 3,6 68
- Slovénie 5,6
38
- Autriche
4,6
72,3
- Slovaquie 7,9 41
Les déficits publics de la zone euro se produisent dans un double contexte défavorable. D'abord la croissance euro prévue est faible et ne permet donc pas de résorber les déséquilibres. Ensuite, tout indique que la croissance américaine est molle pour ne pas dire qu'elle est franchement en panne. Enfin, la concurrence des pays émergents n'arrange pas ces deux poids lourds de l'économie mondiale
Ces données montrent que l'UE a tourné le dos aux critères de Maastricht. A l'exception de quelques pays seulement, tous les autres sont dans la zone «rouge». Malgré la création d'un fonds de soutien aux pays en crise, doté de plusieurs centaines de milliards d'euros, l'UE présente un profil incertain, car vulnérable, face aux défis qui l'assaillent. A tout moment, d'autres pays peuvent entrer en crise, à l'instar de l'Espagne, de l'Italie, de la Belgique et même de la France.
Même l'Allemagne, pays réputé le plus solide, a un déficit de 3,3 % de son PIB et une dette qui représente quand même
83,2 % de ses richesses.
Les pays de l'UE, en général, s'entêtent à tirer les conclusions de leurs déficits persistants et structurels. Non seulement ils ne veulent pas admettre qu'ils vivent au-dessus de leurs moyens, mais, de plus, s'enferment dans des débats théoriques anachroniques auxquels il faut y ajouter les égoïsmes nationaux, pour ne pas dire les nationalismes «refoulés». La parité dollar/euro n'est pas en faveur de la devise européenne.
Un dollar faible lui cause d'énormes problèmes, comme l'a si souvent affirmé le président français. Seule l'Allemagne semble accepter une telle situation qui l'arrange. En outre, il est clair que les disparités, en matière de niveau de développement, entre les pays membres de l'UE expliquent largement la crise qui n'a pas fini de secouer la zone euro.
En tout cas, la persistance des déficits rend encore plus aléatoire la survie de la monnaie unique européenne. La guerre des monnaies, qui est une des conséquences de la crise financière mondiale, risque de lui porter la dernière estocade.


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