Après onze matches sans défaite, la série d'invincibilité du Nasria a été stoppée, vendredi, à Kouba par le RCK. Avec du recul, comment évaluez-vous la prestation de vos capés dans ce derby «chaud» sur tous les plans ? Il faut dire que nous avons vécu l'enfer. On nous a lancé des pierres sur le banc. Concernant la physionomie du match, le RCK a fourni une rencontre exceptionnelle. Globalement, ce fut équilibré. Chaque équipe a eu sa mi-temps. La 1re mi-temps était à l'actif de Kouba. Durant la seconde, nous avons dominé la rencontre, avant d'encaisser. Je pense que nous méritions au moins un point. Hélas, ça n'a pas été le cas, sachant que nous avons joué avec un effectif réduit. Que l'on veuille ou non, les Sang et Or sont en train de réaliser une phase retour presque parfaite. Quel est le secret de cette progression impressionnante ? Dès notre arrivée, j'ai trouvé des joueurs éparpillés et déconcentrés. J'ai pu les regrouper, en appliquant une ligne de conduite. Je me suis même engagé avec les dirigeants pour les droits. Nous avons travaillé avec une bonne prise en main. Nous avons donné à notre équipe un système de jeu. Après des semaines de labeur, nous avons pu remettre le club sur les rails. Les résultats ont suivi, grâce à l'engagement d'un groupe de joueurs motivés et solidaires. Ne pensez-vous pas que le fait de recevoir au 20-Août a quelque peu libéré vos protégés ? Nous avons joué que deux journées au 20-Août. Nous avions des difficultés avant au stade de Reghaïa. Je considère que nous avons joué à l'extérieur. Actuellement, c'est la rage de vaincre retrouvée par nos troupes qui fait la différence. A quatre journées de la fin de saison, le NAHD est bien parti pour revenir parmi l'élite. Vous aurez deux matches à domicile et deux à l'extérieur. Comment voyez-vous la suite du parcours ? Nous jouerons les quatre derniers matches à fond. C'est le compte à rebours. Mathématiquement, nous ne sommes pas encore en ligue 1. Nous aborderons chaque face-à-face avec la ferme intention de le gagner. Il ne faut pas laisser place au hasard, même si nous sommes très proches de l'accession.
