Photo : Slimene SA. Toutes les occasions sont bonnes pour se retrouver en famille ou entre amis. De mémoire d'Algériens, le jour de l'an est célébré comme il se doit dans notre pays principalement dans les grandes villes. Avec l'approche de cet évènement, les pâtissiers se mettent de la partie. Les devantures sont d'ores et déjà remplies d'une grande variété de chocolat. Du chocolat noir ou relevé d'amandes ou de cacahuètes est proposé aux clients entre 800 et 1800 DA le kilogramme. La qualité du chocolat, la cherté des autres ingrédients rajoutés (amandes, pâte d'amande ou pistache) détermine le prix. Certains pâtissiers ont adopté les figurines ou des emporte-pièces pour façonner du chocolat propre à cette occasion du jour de l'an. Ces bonhommes en chocolat sont cédés entre 450 et 1200 DA la pièce. L'incontournable bûche n'a pas encore fait son apparition en cette fin du mois de décembre. Nous sommes le 28 du mois et aucune bûche n'est exposée à Alger centre. «A partir de demain (mardi 29) nous commencerons la fabrication du chocolat, pour ce qui est des bûches c'est à la commande. Pour l'heure, les commandes sont timides» a affirmé un pâtissier de la rue Abane Ramdane (Alger). Cette absence est, pour certains, un recul dans la célébration de la nouvelle année devant l'érosion du pouvoir d'achat. «Il est évident que le gâteau traditionnel pour célébrer la nouvelle année sera remplacé par d'autres douceurs moins chères » dira cette maman, employée de bureau. Sa collègue, une as de la pâtisserie offrira à sa famille une bûche faite maison. Nasser un habitué de la fête est sûr que la veille et le jour du 31 décembre, les bûches envahisseront les étals des pâtissiers. «Certains pâtissiers connus sur la place d'Alger ont toujours eu une clientèle attitrée pour ce type de gâteaux et c'est le 31 décembre qu'ils viendront les chercher. Ces bûches confectionnées trois jours auparavant ne sont décorées que la veille soit, à partir de minuit du 30 décembre» nous expliquera ce pâtissier stagiaire. Les superettes et autres magasins d'alimentation générale, se sont, eux aussi, préparés pour répondre aux besoins des clients en matière de chocolat et autres sucreries. Ces espaces de vente regorgent d'une large variété de chocolat d'importation. Les prix affichés et les marques exposés donnent le tournis à plus d'un. D'une boite «Ferrero Rocher» au coffret «Lindt» rien n'est oublié de ces sublimes chocolats qui titillent nos papilles. Mais l'acquisition de ces produits reste une utopie pour certaines bourses. En effet, une boîte de Ferrero rocher de 16 pièces est à 580 DA alors que les coffrets peuvent atteindre la somme de 6800 à 8000 DA. Tandis que les tablettes de Milka ou de Kinder Bueno sont fixées à des prix allant de 350 à 800 DA. Pour ces familles, des bonbons et des cacahuètes et autres fruits secs feront l'affaire. L'essentiel est de se retrouver et souhaiter les meilleures choses possibles pour l'année à venir aux gens de son entourage. Ainsi, à la place des Martyrs, les fruits secs sont largement exposés aux différents prix, selon la qualité du produit.
