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SUPPRESSION DES CRÉDITS À LA CONSOMMATION : Les économistes partagés
Publié dans Horizons le 09 - 08 - 2009

Photo : Fouad S. La loi de finances complémentaire 2009 a fait couler beaucoup d'encre.
L'article 75 de cette décision qui fait, d'ores et déjà, l'objet d'une sévère controverse, stipule que «les banques ne sont autorisées à accorder des crédits aux particuliers que dans le cadre des crédits immobiliers». Fini donc les crédits à la consommation.
Pour le Dr Abderrahmane Mebtoul ces nouvelles mesures «pénalisent exclusivement la classe moyenne». Car, selon lui, les micro-ordinateurs, climatiseurs, machines à laver et autre appareil électroménager sont demandés de plus en plus par les cadres moyens à l'exemple des enseignants, des médecins, des administrateurs.
Selon l'économiste, la suppression des crédits à la consommation « encourage le crédit informel dont les taux seront plus élevés ». Ainsi, «les concessionnaires sont en train de saisir les cabinets d'avocats pour voir les modalités de création de leur propre crédit à l'automobile ainsi que la manière de régulariser cet échéancier imposé par la loi de finances complémentaire». «Pourquoi ne pas s'inspirer du modèle chinois ?», se demande-t-il. En Chine, le gouvernement a décidé de restreindre les crédits à la consommation tout en laissant le choix aux banques d'appliquer ou pas la mesure. Pour Mourad Ouchichi, professeur à la faculté d'économie et de gestion, «le crédit est la seule manière de rééquilibrer la balance commerciale». Il estime, par ailleurs, que «dans une économie contrôlée par les règles du marché, c'est aux banques et aux banques uniquement de décider du type de crédits à accorder et du profil de clients qui vont en bénéficier». Contrairement à ces avis, Salah Mouhoubi, Docteur en économie et en sciences politiques, soutient que la décision de supprimer les crédits à la consommation est une mesure sage de la part du gouvernement. «Elle vise, en premier lieu, la sauvegarde de l'intérêt supérieur du pays». Il fait savoir que ce crédit à la consommation accordé par les banques ne fait qu'«encourager les importations». Selon l'analyse de M. Mouhoubi, les crédits accordés pour l'achat des produits à la consommation font bénéficier les entreprises étrangères, comme «ils contribuent également à l'absorption du taux de chômage dans les pays exportateurs». Sans négliger les avantages des crédits individuels, il estime toutefois que ceux-ci aboutissent à l'endettement». Par cette mesure, le gouvernement va «donner un coup de pousse pour l'économie et la production nationale».
Et pour apporter la contradiction au professeur Mebtoul, il estime que la mesure du gouvernement n'aboutira pas au crédit informel car «nul n'oblige l'autre de le faire. Il se fait avec le consentement des deux parties». Et si les concessionnaires décident d'accorder des crédits déguisés pour vendre leurs stocks, «ils doivent assumer leurs responsabilités», a-t-il souligné.


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