29 ans après, l'Entente de Sétif retrouve le stade de la Réunification de Douala où elle doit affronter cet après-midi l'Union locale en manche aller des 16e de finale de la Ligue des champions africaine. Un terrain qui rappelle de bien mauvais souvenirs aux Sétifiens. C'est là en effet que les Griche, Serrar, Cheniti et consorts avaient concédé en septembre 1981 la plus lourde défaite de l'histoire du club en compétition internationale sur le score de 5-0. Autant dire que c'est avec un esprit revanchard que la génération actuelle des Hadj Aïssa, Metref et Diss abordera cette empoignade. « C'est une raison supplémentaire pour sortir le grand jeu et revenir à la maison avec un résultat probant qui nous permettra d'entrevoir dans les meilleures conditions la seconde manche à Sétif», avait affirmé le coach Zekri avant le départ de l'équipe au Cameroun et d'ajouter : « puisque l'occasion nous est offerte, on fera tout notre possible pour essayer de laver l'affront subi par nos aînés en 1981». Pour cela, les gars des hauts plateaux compteront énormément sur les tuyaux fournis par leur milieu de terrain Francis Ambane qui avait déjà porté les couleurs de l'Union Douala dans un passé récent. Selon Ambane, « l'équipe camerounaise a connu énormément de changements par rapport à celle de la saison dernière. Le club a enregustré une véritable saignée durant l'intersaison puisque pas moins de 7 joueurs cadres ont quitté le club pour des raisons financières. En conséquence, il patauge actuellement dans les profondeurs du classement à la 11e place à un point du premier relégable. Cela dit, on ne devrait guère rencontrer de problèmes pour arracher un bon résultat ». A première vue, Sétif a donc toutes les raisons d'espérer un joli coup surtout que le stade de Douala dispose d'un terrain en pelouse synthétique (4e génération), ce qui arrangera beaucoup les Ententistes habitués à ce genre de surfaces. Côté effectif, Zekri devrait reconduire le même onze qui avait affronté le WAT mardi dernier même si jusqu'à hier, Laïfaoui était encore incertain. Le joueur ressentait de la fatigue due au cumul des matchs.
