L'EMSG, entreprise spécialisée dans l'importation des pièces de rechange automobiles de marques allemandes, est sur le point de conclure un accord de partenariat avec un Tunisien et un Chinois pour la réalisation d'une unité de fabrication de pièces de rechange en Algérie. Mais pour le moment, le manager de l'EMSG, Mohamed Mansour, évoque les difficultés auxquelles la société fait face pour acquérir un terrain et réaliser ce projet qui est selon lui, une première en Algérie. « Le foncier nous fait défaut pour avancer dans ce projet d'une grande utilité pour le pays. D'ailleurs un de nos fournisseurs a été étonné de savoir que nous allons par nos propres moyens acquérir un terrain pour investir alors que c'est à l'Etat de nous le céder », observe M. Mansour qui évoque également la lenteur dans l'octroi de crédits bancaires à l'investissement. Devant cet état de fait, il indique que sa société a raté une occasion d'acquérir une société espagnole Metagom (en faillite), spécialisée dans la fabrication de certains types de pièces de rechange automobiles. « Nous n'avons pas pu obtenir à temps le crédit bancaire pour réaliser cette opération d'une grande importance pour l'économie nationale. Malheureusement, c'est un homme d'affaires argentin qui a racheté la société espagnole », se désole-t-il. Mohamed Mansour se dit convaincu qu'un investisseur algérien ne peut réussir dans son projet car il reste tributaire de plusieurs facteurs comme la matière première et c'est pour ça que la prise de participation d'un partenaire étranger dans une entreprise algérienne est primordiale.