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La part des pauvres
Publié dans Info Soir le 16 - 07 - 2009

Appréhension n A l'approche des échéances des grandes dépenses, la peur s'empare des simples fonctionnaires.
Lorsque les ressources financières font défaut, tous les moyens sont bons pour faire face à des situations embarrassantes. Le recours au système «D» est inévitable. Les difficultés des ménages ont enflé ces dernières années en raison de la succession de ces échéances : les fêtes, le ramadan, la rentrée scolaire et ensuite l'Aïd el-Fitr.
Une série d'événements qui vont gâcher les vacances des chefs de famille. Ces derniers sacrifient leur congé en exploitant toutes les voies leur permettant d'arrondir leurs fins de mois afin «d'aborder les grands rendez-vous dans la dignité», pour reprendre l'expression de Mourad, 37 ans, fonctionnaire dans une école à El-Biar et père de trois enfants.
Les esprits des simples citoyens ne connaissent, en effet, aucune détente et les soucis ne manquent pas en cette période estivale. «Comment voulez-vous qu'on pense aux vacances, alors que tout est cher, nos poches sont quasiment vides et les dépenses ne manquent pas. Face à la cherté de la vie, on se contente de bosser et de dormir, pas plus», énonce, désappointé, son collègue Saïd, père de quatre enfants.
Incapables d'acheter des vêtements neufs à leurs enfants pour la rentrée scolaire, nos interlocuteurs affirment qu'ils optent pour la friperie. «Vêtir un enfant convenablement revient au minimum à 10 000 DA. Un simple employé ne peut jamais se permettre ce luxe. Alors, mieux vaut fouiller dans les friperies et faire appel au fer à repasser.
C'est la part des pauvres dans ce pays riche», regrette Saïd.
D'ailleurs, dès le début du mois d'août, les magasins spécialisés dans la vente des vêtements usés grouillent de monde. «Il y a même des parents qui nous sollicitent bien avant pour leur garder les meilleurs vêtements, en nous payant d'avance. Allah ghaleb, ce sont des zaoualia (démunis) et ils doivent vivre selon leurs moyens», affirme un propriétaire d'une friperie à la rue Hassiba-Ben-bouali, à Alger, qui reconnaît que la période précédant la rentrée scolaire est la plus propice pour ce genre de commerce.
Le mois du ramadan représente, lui aussi, un «monstre» pour les simples citoyens qui ne le célèbrent plus dans le pur respect des traditions. «A notre époque, on repeignait même la maison, on achetait une nouvelle vaisselle, on préparait ce mois sacré deux ou trois mois avant son arrivée. On l'appelait tout simplement sidna ramadan et on faisait tout pour son accueil», se rappelle un sexagénaire de Bab El-Oued.
Certaines familles sacrifiaient même des moutons à l'occasion de ce mois sacré. Aujourd'hui, tous ces rituels sont abandonnés, les gens ne peuvent plus faire face aux frais qu'exige cette préparation. «Nous aurions aimé perpétuer ces traditions de nos ancêtres, mais lorsque l'argent fait défaut on ne peut rien», répond Karim, la trentaine. L'avis de notre interlocuteur est partagé par l'ensemble des citoyens interrogés à cet effet. «Il y a d'autres priorités», estiment-ils. N'ont-ils pas raison ?


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