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Une maladie entourée de préjugés
Epilepsie : ce qu'il faut savoir
Publié dans Info Soir le 11 - 08 - 2009

Chiffre n Selon les statistiques, 300 000 Algériens sont atteints d'épilepsie, cette maladie que d'aucuns assimilent à la folie.
Les manifestations de l'épilepsie (morsure de la langue, convulsions, bave aux lèvres…) sont qualifiées de simples signaux. Mais les spécialistes ne la réduisent pas seulement à ces symptômes. Il s'agit d'un véritable problème de santé publique qu'il faut prendre sérieusement en charge. C'est, du moins, ce que recommande le docteur Akila Melbouci, psychiatre à l'hôpital Drid-Hocine (Alger). «La prise en charge de l'épilepsie pose un grand problème, notamment celui des troubles psychiques associés», précise-t-elle. Mais qui doit prendre en charge l'épileptique, le psychiatre ou le neurologue ?
Le Dr Melbouci affirme qu'il faut une association des deux spécialistes, c'est-à-dire une double prise en charge pour assurer le bon suivi et le traitement du patient. Elle explique qu'il s'agit, au départ, d'une «maladie neurologique mais qui a une grande répercussion sur le psycho-affectif du malade et comme l'épilepsie touche le cerveau qui est un organe très complexe, cela nécessite une prise en charge psychologique».
La spécialiste notera que l'épilepsie reste un sujet tabou chez nous parce que les gens croient que la maladie est incurable alors qu'elle est guérissable si elle est bien traitée.
Plus loin, elle relève le problème relatif au licenciement de certains malades par leurs employeurs. Si le malade fait plusieurs crises, cela se répercute sur sa vie socioprofessionnelle, il risque assez souvent d'être licencié par son employeur qui voit en lui une personne handicapée.
Ce rejet se répercute indubitablement sur le côté psycho-affectif du malade, lequel finit par se sentir diminué bien que certains épileptiques soient plus aptes que d'autres travailleurs dits normaux. «Les pouvoirs publics devraient mettre fin à ce genre de licenciements abusifs. Je connais de nombreux cas et je parle en connaissance de cause», dira notre interlocutrice. Par ailleurs, «les épileptiques sont incompris même dans leur milieu familial».
C'est pourquoi, elle préconise une contribution de tous, notamment des spécialistes et des responsables pour sensibiliser les parents des malades. Bien plus, elle soulignera que le thérapeute doit jouer un rôle de sociologue pour vulgariser cette maladie pour le bien-être du patient et de sa famille.
Les parents sont le plus souvent très angoissés et dépassés et le médecin doit leur expliquer cette maladie et les inciter à surveiller leurs enfants dès qu'il y a un changement dans leur comportement et à veiller au suivi strict du traitement. Les généralistes, eux aussi, doivent être mieux informés sur cette maladie.
«Le généraliste ne doit pas orienter son patient chez un spécialiste lorsque cela n'est pas nécessaire. Il faut former les médecins généralistes car la prise en charge d'un épileptique, ne se limite pas au renouvellement des médicaments», conclut le Dr Melbouci.


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