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Cinéma africain
Crise financière et léthargie bureaucratique
Publié dans Info Soir le 16 - 08 - 2009

Constat n La création de la Fédération panafricaine des cinéastes vise à promouvoir le cinéma africain au sein du continent et au-delà de ses frontières.
La Fédération panafricaine des cinéastes a quarante ans. Créée en 1969, lors de la tenue du premier Festival culturel panafricain, cette organisation – dont le siège se trouve à Ouagadougou, au Burkina Faso – s'est assigné comme principal objectif de produire des films et de promouvoir en conséquence le cinéma africain au niveau du continent et au-delà de ses frontières. Et cela devait se faire à travers un projet, celui d'amener à créer dans chaque pays les associations professionnelles qui seraient le noyau de la fédération en mesure de relever le défi.
Le travail de ces associations devait consister à apporter des propositions, élaborer des projets, remédier aux difficultés techniques et aux entraves financières, en somme recenser et tenir compte des préoccupations des cinéastes et des professionnels du cinéma à tous les niveaux.
Il se trouve que quarante ans après la création d'une telle organisation, la réalité demeure la même, rien n'a changé. Bureaucratie et absence de communication avec les instances concernées font que les efforts de la fédération sont restés limités. Le travail de la fédération ne pourra aboutir si les pouvoirs publics ou les institutions culturelles ou encore les organisations gouvernementales ne s'y impliquent pas. En conséquence, le projet de bâtir un environnement favorable au développement et à la promotion du cinéma africain ne pourra pas avoir lieu.
La profession reste en stand-by, voire dans un marasme chronique. A la léthargie et à la bureaucratie administrative s'ajoutent les changements politiques, sociaux et culturels.
Autrement dit, le cinéma africain, alors qu'il était engagé et militant dans les années 1960 et 1970, tend à devenir un cinéma de divertissement, et ce, pour répondre à la demande du marché. Tout comme il tend à s'orienter de plus en plus vers un cinéma d'auteur.
Toutes ces transformations sociopolitiques et l'évolution des mentalités ainsi que les changements de la donne culturelle ont fait que la réorganisation de la Fédération panafricaine des cinéastes s'avère absolument nécessaire si celle-ci veut relever les défis et s'adapter aux nouveaux enjeux. «La fédération a besoin de faire peau neuve pour mieux prendre en compte les enjeux d'aujourd'hui», souligne Charles Mensah, président de la fédération. C'est donc un autre défi que la Fédération panafricaine des cinéastes doit relever pour survivre en tant qu'organisation et accompagner le travail des professionnels du métier dans leurs projets aussi divers soient-ils.
Le président de la fédération est revenu, en outre, sur la question du financement, talon d'Achille du cinéma africain.
Charles Mensah déplore que le secteur connaisse d'énormes difficultés de telle manière que la production régresse et que les salles de cinéma ferment les unes après les autres. Le peu de salles qui sont encore ouvertes, exploitent la vidéo ou des films piratés.
Cela nuit immanquablement à l'épanouissement du 7e art en Afrique. Par ailleurs, ce qui manque en Afrique, c'est un fonds de soutien et de coproduction interafricain. Parce que ce type d'initiative aide à mieux relancer la pratique cinématographique en Afrique. Ainsi, s'associer dans des projets communs se révèle une manière de s'affranchir des financements extérieurs et de ne plus dépendre de la seule volonté des producteurs européens.


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