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M'sila /Travaux dans le bâtiment
La grande débrouille
Publié dans Info Soir le 19 - 10 - 2009

Gagne-pain n Des citoyens sans emploi sont de plus en plus nombreux à «dénicher des occupations» rémunératrices dans des activités annexes du secteur du bâtiment-travaux publics-hydraulique (BTPH).
Fournissant des services demandés par les entreprises de réalisation et dans les chantiers d'auto-construction des particuliers, ces sans-emploi se rassemblent sur des sites proches des ceintures urbaines des grandes villes de M'sila, Boussaâda et Sidi Aïssa, pour proposer d'alimenter les chantiers en eau, de déplacer des ferraillages prêts à la pose, de débarrasser les sites de construction des déblais qui les encombrent ou d'y acheminer des matériaux de construction.
Souvent sans instruction, parfois de niveau primaire, ils affirment presque tous avoir «choisi» de ne pas suivre une formation professionnelle dans les structures ouvertes à cet effet. «Question de gagner du temps».
Les colporteurs de l'eau nécessaire pour confectionner du béton armé dans les chantiers affirment, ainsi, tirer des revenus conséquents, notamment dans les communes reculées où les chantiers sont très à l'écart des points d'eau. «Les chantiers ouverts dans les grandes villes consomment énormément d'eau et sont, de ce fait, obligés de faire appel plusieurs fois par jour à leurs services», affirment-ils. «Il suffit d'un tracteur et d'une citerne d'eau tractée et vous voilà devenu opérateur sur ce créneau juteux», souligne malicieusement un jeune dégourdi de 19 ans qui précise que l'eau est pompée des oueds tels que l'oued K'sob qui coule à longueur d'année, des forages publics ou encore des puits privés. Selon la taille de la citerne, son contenu est cédé entre 600 et 1 200 DA.
Jusqu'à une époque récente, ces transporteurs pourvoyaient aux besoins en eau potable de nombreuses agglomérations éparses, mais l'amélioration considérable de l'accès au précieux liquide a fait que ces opérateurs se sont tournés vers les chantiers du bâtiment. Du chiffre d'affaires généré par cette activité, ne sont retranchés que les frais du carburant et la rémunération du chauffeur lorsque celui-ci n'est pas le propriétaire. L'activité est tellement rentable, affirme encore le jeune homme, qu'elle n'est nullement affectée par le «rétrécissement du nombre de fabriques de parpaings, causée par la multiplication des briqueteries et son corollaire, une diminution drastique de la demande d'eau».
Une autre catégorie de travailleurs, également «satellisée» au bâtiment est celle des portefaix qui offrent leurs services à proximité des transporteurs de matériaux de construction qui leur font souvent appel. Certains d'entre eux soutiennent que le «boom» du bâtiment qui a multiplié le nombre de chantiers, a fait que leurs services sont devenus «très précieux».
Plus discrets sur leurs revenus, ces portefaix toucheraient jusqu'à 2 000 DA par jour. Un salaire amplement mérité, estime un camionneur, au regard de l'effort physique qu'ils fournissent et des risques de déchirures musculaires ou d'hernies encourus en cas de faux mouvement ou de surcharge.


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