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Ville millénaire toujours vivante
Publié dans Info Soir le 16 - 11 - 2009

Mouvement n La chose qui vous frappe le plus dès que vous avez mis les pieds au Caire pour la première fois c'est le fait que les Cairotes veillent jusqu'à une heure tardive de la nuit.
Cela donne du mouvement aux grands boulevards du centre-ville, particulièrement animés tels que Imad Eddine, Talaât Harb, Qasr Ennil, 6 octobre et autre place Ramsès. Les Cairotes sortent la nuit pour aller au cinéma, voir les différents spectacles proposés ou tout simplement faire du lèche-vitrine. De jour comme de nuit, un nombre impressionnant de gens circulent que ce soit à pied ou en voiture. Les klaxons de voitures, même si le conducteur ne rencontre aucun obstacle, font partie du quotidien des Cairotes, quitte à enfreindre la loi. C'est compréhensible, dira l'un, surtout que cette ville abrite un quart de la population globale du pays. En effet, vingt millions d'âmes, dont une grande partie tente de survivre face à une pauvreté visible à chaque coin des ruelles de cette ville millénaire, y vivent. Même dans les quartiers réputés chic, les traces de la misère sont palpables. La saleté est omniprésente, et il est rare de trouver des endroits que l'on pourrait qualifier de dignes d'un pays aux richesses multiples. Mis à part le quartier Golden City, lieu où sont situées la plupart des ambassades étrangères, ou à un degré moindre le quartier Zamalek, le reste, là où vous jetez un œil, c'est le même décor. Des cafés maures, où tout le monde s'adonne à un hobby ancré chez les Orientaux, la «chicha», ou encore des restaurants de fortune où l'on vous offre du «foul» et de la «taâmiya», des plats populaires traditionnellement prisés par les Egyptiens. Mais ce décor est entrecoupé par quelques signes de la nouvelle civilisation. Les façades de quelques magasins multinationaux, à l'image de McDonalds, Adidas et autres KFC donnent plus de couleurs aux grands boulevards du Caire. En apparence, l'Egyptien est très sociable. Même dans la misère, il essaye de vous mettre à l'aise, mais certainement avec beaucoup d'arrière-pensées. Tout ou presque se paye ici. Même un simple renseignement. Le Cairote est très disponible mais il attend toujours de vous quelque chose en contrepartie. Les problèmes économiques du pays ont carrément supprimé la classe moyenne, à l'instar de plusieurs autres pays du tiers-monde. Désormais, il n'y a que le riche et le pauvre et cette dernière catégorie constitue l'écrasante majorité des Egyptiens. Pour ceux qui parviennent à se débrouiller un tant soit peu dans leur quotidien, ils voient leur retour à la misère ajournée seulement. Cela dit, le point positif relevé chez les Cairotes, c'est que les jeunes ne rechignent pas au travail. Ils ne refusent aucun boulot qui leur permettrait d'arracher quelques «gouneih» ( livre égyptienne) pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Toutefois, la mendicité est aussi un phénomène que l'on retrouve chez les Cairotes où les gosses font de cette «activité» leur jeu. Demander de l'argent peut aller jusqu'au harcèlement tant ils ne lâchent pas prise jusqu'à ce que leur demande soit satisfaite. Le célèbre quartier de Khan Khalili, où l'on trouve les mosquées d'Al-Azhar et d'El-Hoceine, est l'un des plus anciens de la capitale. Il est d'ailleurs l'un des endroits les plus visités par les touristes même si la misère ronge le quotidien de ses habitants. Enfants, femmes et handicapés fréquentent les lieux de culte pour attirer la sympathie des gens. «En Égypte, si vous n'êtes pas mendiant et si vous n'appartenez pas à la catégorie des riches, vous ne pouvez être qu'un pauvre en sursis», nous dira un citoyen.

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