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L'art à Gaza
«Une façon de respirer»
Publié dans Info Soir le 25 - 01 - 2010

«Pour nous, l'art est une façon de respirer, d'échapper à l'enfermement», explique Iyyad Farraj, peintre sculpteur, 39 ans. Comme le reste de la population, les artistes de Gaza sont coupés du reste du monde en raison du blocus israélien.
«Ici, il n'y a rien d'autre à faire que travailler. Nous n'avons que nos œuvres, nos tableaux et l'art pour exister», ajoute Iyyad Farraj, qui présente sa dernière exposition à Gaza avant qu'elle n'aille au Caire et dans quelques capitales arabes. «On a un problème pour envoyer nos œuvres à l'étranger. On va essayer avec une compagnie de transport, mais si ça ne marche pas, on sera obligé de les faire passer par les tunnels» de contrebande, explique l'artiste. «Il est plus facile de sortir des peintures de Gaza que les artistes qui les ont faites. Les tableaux n'ont pas besoin de passeport», ironise Iyyad Farraj.
Enseignant à l'université de Gaza, il retrouve chaque après-midi des amis artistes ou d'anciens élèves dans son atelier «pour échanger, parler technique et débattre», comme le font les artistes partout ailleurs dans le monde.
«Le plus dur, c'est cette fermeture. C'est une petite mort tous les jours. C'est pire que la guerre, qui ne dure qu'un temps», déplore-t-il. A Gaza, le conflit israélo-palestinien est bien entendu très présent dans la création artistique, mais ce n'est pas le seul sujet. La liberté, qui fait défaut, mais aussi le corps humain ou la sexualité inspirent les artistes, même s'il n'est pas toujours facile de dévoiler de telles œuvres au public.
«Le corps est l'une des choses les plus secrètes à Gaza, souligne Iyyad Farraj. Il est impossible d'en parler ici. Il y a des tabous, même les artistes ne peuvent en parler», dit-il.
Pour faire vivre leurs œuvres , les artistes de Gaza s'organisent en créant leurs pages sur Internet ou en louant des salles. «On a créé un cercle (Windows for Gaza) (...). On a ouvert une salle d'exposition, mais ça coûte cher. On manque de lieu pour les manifestations culturelles», regrette Basel Al-Maqosi.
Et de constater : «Il est parfois plus facile d'exposer à l'étranger que dans les Territoires palestiniens».


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