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Education nationale : l'instabilité, une fatalité ?
Publié dans Info Soir le 02 - 02 - 2010

Echec n Encore une fois, les pouvoirs publics n'ont pas pu calmer les esprits des enseignants. Les mesures prises lors de la tripartite n'ont aucun lien avec leurs revendications socioprofessionnelles.
Un salaire à 15 000 DA n'intéresse pas cette catégorie, d'autant que les enseignants dépassaient déjà ce salaire avant la tripartite. Ils attendaient plutôt une augmentation de leur salaire et le versement des indemnités relatives au nouveau régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir de janvier 2008.
Une revendication qui, tant qu'elle n'est pas satisfaite, continuera à maintenir l'éducation dans l'instabilité. Les syndicats autonomes du secteur dénoncent également le calcul des deux primes, PRI (prime de rendement individuel) et IEP (indemnité de l'expérience professionnelle), en fonction de l'ancien salaire de base.
Certaines organisations syndicales, comme le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) sont allés jusqu'à demander 50 000 DA. L'actuel exercice pédagogique ne déroge pas à la règle. Après les débrayages ayant paralysé le secteur, au début de l'année scolaire, pendant près de trois semaines, voilà que d'autres mouvements de grèves sont annoncés pour les mois de janvier et février.
Il est vrai que les enseignants tiennent à se faire entendre par ce moyen extrême de revendication, mais les élèves en font les frais et sont soumis à une pression énorme pour terminer les programmes pédagogiques.
Paradoxalement, les taux de réussite aux différents examens de fin de cycles (examens de passage au cycle moyen, BEM et baccalauréat), enregistrent une augmentation d'année en année ! Mais ces résultats ne doivent pas nous faire oublier que l'éducation nationale va mal. Lorsque les enseignants ne sont pas considérés à leur juste valeur, on ne peut pas s'attendre à de bonnes performances.
Ainsi, face au mutisme et à la sourde oreille de la tutelle, les syndicats n'ont trouvé qu'une seule solution : les grèves cycliques qui paralysent, à chaque fois, le secteur. Une pression qui ne semble cependant pas inquiéter le premier responsable du secteur. M. Benbouzid se contente d'inviter les protestataires à des réunions de dialogue sans répondre favorablement à leurs doléances.
Depuis le début du projet, interminable, de la réforme du système éducatif national, en 2003, la colère de tous les acteurs demeure la principale caractéristique du secteur. Même les élèves et leurs parents se sont, à maintes reprises, joints aux actions de protestation, dénonçant la surcharge des programmes et les conditions lamentables de scolarisation.
Les nouveaux «réglages» apportés au début de chaque rentrée scolaire, dans le cadre d'une réforme qui devait se terminer en 2008, ne font que perturber davantage des élèves des trois cycles transformés en cobayes depuis le début des années 2000.


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