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Histoires vraies
Jesse James, l'inventeur du western (2e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 02 - 2010

Résumé de la 1re partie n Son beau-père, le Dr Ruben Samuel, sauve Jesse James qui a été gravement blessé – volontairement ou pas – par les nordistes...
Mais malgré sa faiblesse, le blessé secoue la tête d'un air farouche.
— Non ! J'ai quelque chose à faire avant.
— Qu'est-ce qui est plus important que notre mariage ?
— Me venger...
Pendant tous ces moments passés entre la vie et la mort, Jesse James n'a cessé en effet de méditer sur la traîtrise dont il a été victime. On lui a tiré dessus au moment où il allait pacifiquement et sans méfiance. Cela ne se passera pas comme ça ! De quoi veut-il se venger exactement ? Il ne le sait pas. Peut-être de la société, peut-être des nordistes, peut-être des hommes en général. Ce qui est sûr, c'est que son tempérament bouillant lui fait franchir le pas. Le destin a décidé à sa place. Alors qu'il s'apprêtait à mener une vie paisible de pionnier dans l'Ouest, il va devenir un hors-la-loi...
Durant sa convalescence, il s'entretient souvent avec son frère aîné Frank qui, comme nombre de sudistes démobilisés, se sent désœuvré et ne demande qu'à retrouver la vie aventureuse qu'il menait durant la guerre. Jesse parle également avec ses cousins, eux aussi anciens soldats, qui sont dans le même état d'esprit. Et bientôt sa bande est constituée. Il a sous ses ordres Frank James, Cole, Bob et Jim Younger, ses cousins, plus quelques autres. Il n'a que dix-neuf ans, tous sont largement plus âgés que lui, mais son autorité n'est contestée par personne...
Jesse James a également, en matière de banditisme, des idées nouvelles et même révolutionnaires. Il a mis au point une tactique d'attaque qu'il a appelée la «méthode du hourrah». Il s'agit d'arriver au galop dans la rue principale de la ville, un mouchoir noué sur le nez, en déchargeant ses pistolets en l'air et en poussant des cris sauvages pour faire fuir tout le monde. Ensuite, les lieux étant vides, il n'y a plus qu'à se précipiter vers l'objectif.
Cet objectif, il a décidé que ce serait une banque... Tout cela nous semble extrêmement banal mais à l'époque cela ne s'était jamais fait. Aussi étonnant que cela paraisse il n'y avait pas eu jusque-là d'attaque de banque aux Etats-Unis. Et cette scène, cent fois vue dans les westerns de bandits arrivant au galop et tirant dans tous les sens, est encore inédite. C'est une invention de Jesse James.
La première attaque a lieu le matin du 14 février 1866, à Liberty, une bourgade du Missouri. Les gens vaquaient à leurs occupations quotidiennes lorsqu'une dizaine de cavaliers masqués font irruption dans un nuage de poussière et déclenchent une fusillade d'enfer. C'est la panique générale : il n'y a bientôt plus personne en vue.
Tandis que le reste de la bande continue à parcourir la petite agglomération en vidant ses chargeurs, Jesse James et l'un de ses hommes mettent pied à terre et pénètrent dans la banque Clay County Savings, dont la façade orne la rue principale. A l'intérieur, Jesse annonce d'une voix sans réplique
— Mains en l'air, c'est un hold-up !
Les deux hommes présents, le directeur et son caissier s'exécutent, abasourdis. Il ne faut que quelques minutes aux agresseurs pour faire main basse sur le contenu du coffre, bourré d'or et d'argent liquide. Ensuite, ils remontent en selle et Jesse James donne le signal du départ. Il est sur le point de tourner bride quand il aperçoit au loin un passant qui s'enfuit. Il fait feu avec sa rapidité légendaire de quatre balles si rapprochées qu'on dirait une rafale d'arme automatique. Toutes étaient mortelles. (à suivre...)


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