Bilan n Près de 1 911 560 touristes ont visité l' Algérie en 2009. Les régions les plus visitées sont celles du Sud et du Nord. C'est ce qu'a déclaré, hier, le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani, en marge de la cérémonie de signature des contrats pour la réalisation de 28 projets touristiques, organisée à l'hôtel El-Aurassi. «L'Algérie n'a jamais connu autant de visiteurs depuis l'indépendance. Aujourd'hui, nous nous rapprochons du chiffre de 2 millions de touristes», a-t-il souligné. Rappelons qu'il y a trois ou quatre ans, l'Algérie accueillait seulement 500 touristes, Rahmani a affiché son optimisme quant au développement du secteur en Algérie. «C'est un chiffre record. La tendance est bonne et se rapproche de l'objectif des 2,5 millions de touristes à l'horizon 2015 prévu dans le schéma directeur d'aménagement touristique 2025. C'est aussi une bonne tendance, si on compare ce chiffre avec le nombre de touristes ayant visité les pays voisins. Le tourisme d'affaires a connu une évolution remarquable ces dernières années, le taux d'occupation des hôtels cinq étoiles (Sofitel, Hilton, Sheraton Club des Pins, El-Aurassi) dépasse généralement les 80%. De même, le tourisme saharien a attiré un bon nombre de visiteurs étrangers qui se sont rendus dans les régions splendides de Tamanrasset et de Djanet.» Revenant à l'ordre du jour, Chérif Rahmani a souligné que près de 28 nouveaux investisseurs nationaux vont s'impliquer dans la réalisation d'établissements hôteliers pour une capacité additionnelle de 2 494 lits, des réserves et des parcs naturels, ce qui générera 3 741 emplois. Ces projets sont répartis à travers quatre pôles d'excellence touristique : Nord-Est (9 projets), Nord-Centre (8), Nord-Ouest (7) et au Sud, à Gourara (4). Cette sixième opération, à travers laquelle seront initiés 28 projets, vient s'ajouter à cinq opérations similaires concrétisées depuis 2008 par la réalisation de 403 projets touristiques pour un total de près de 38 882 lits devant générer près de 58 323 emplois. Concernant les 5 projets touristiques qui ont été lancés, il a expliqué qu'en janvier 2008, 77 projets ont été lancés avec 7 0 93 lits, en mai 2008, 112 projets avec 10337 lits, en janvier 2009 , 87 projets avec 8 264 lits, en juin 2009, 47 projets avec 6 470 lits, et enfin en janvier 2010, 80 projets avec 6 718 lits. Au titre du lancement de ces projets ayant pour objectif d'améliorer la destination Algérie, le ministre a indiqué que «notre but majeur est d'aider et d'accompagner les investisseurs dans la formation et la démarche qualité et l'insertion de leurs établissements dans les circuits touristiques et dans les supports de promotion et de publicité de la destination Algérie, mais aussi pour réduire les délais d'attente au niveau des banques pour les permis de construire». Cependant, les investisseurs qui disposent d'assiettes foncières et d'apports en autofinancement pour la réalisation de leurs projets, «doivent respecter les règles et les normes d'urbanisme, d'environnement et de qualité». Une perte de plus de 2 600 millions de dollars/ an n «Si nous voulons véritablement développer notre économie, il est temps aujourd'hui d'investir dans la construction des ports de dimensions internationales, c'est-à-dire des ports de 1 000 à 5 000 hectares avec 20 kilomètres de quai et de 18 à 20 de tirant d'eau», a déclaré, hier, le P-DG du groupe agroalimentaire Cevital, Issad Rebrab, en marge de la cérémonie de signature des 28 projets touristiques. Outre le port d'Arzew (Oran) , il dira que le port de Djen Djen (Jijel), ayant un seul quai et avec moins de 90 hectares, est trop petit. «Il suffit aujourd'hui qu'il y ait un complexe de sidérurgie pour que ce port soit saturé. Nos ports ne peuvent pas recevoir de gros-porteurs.» Aujourd'hui tous les containers venant de l'Asie et de l'Amérique passent par l'Europe, ce qui nous coûte 5 fois le coût du fret. Depuis cinq ans, il y a un changement au niveau mondial et malheureusement nos ports n'ont pas été rénovés, ce qui fait que l'économie algérienne perd en moyenne plus de 2 600 millions de dollars par an uniquement à cause des ports qui ne répondent pas aux normes internationales. Prix du sucre Baisse vers la fin de l'année n «Le prix du sucre va baisser d'ici à la fin de l'année ou au plus tard au début de l'année prochaine», a déclaré, hier, Issad Rebrab, précisant : «Il ne faut pas oublier que le sucre est un produit de première nécessité et que son prix fluctue sans cesse. Nous pensons qu'à partir de la fin de l'année ou au début de l'année prochaine la tendance sera à la baisse. Suivant la tendance mondiale, le prix va revenir à la normale et sera moins cher que les années précédentes».
