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Au coin de la cheminée
La fée du sureau
Publié dans Info Soir le 19 - 05 - 2010

Résumé de la 1re partie n Le vieillard raconte à l'enfant malade l'histoire de ce vieux couple assis à l'ombre d'un arbre...
Arrière-grands-parents déjà, ces deux bons vieux devaient bientôt célébrer leurs noces d'or mais ne savaient pas au juste à quelle date. La fée du Sureau, assise dans l'arbre, avait l'air de rire : «Je connais bien, moi, la date des noces d'or !» Mais eux ne l'entendaient pas, ils parlaient des jours anciens.
— Te souviens-tu, disait le vieux marin, du temps où nous étions petits ? Nous courions et nous jouions justement dans cette même cour où nous sommes assis et nous piquions des baguettes dans la terre pour faire un jardin.
— Bien sûr ! je me rappelle, répondit sa femme. Nous arrosions ces branches taillées et l'une d'elles, une branche de sureau, prit racine, bourgeonna et devint par la suite le grand arbre sous lequel nous deux, vieux, sommes assis.
— Oui, dit-il, et là, dans le coin, il y avait un grand baquet d'eau, mon bateau, que j'avais taillé moi-même : il y naviguait ! Mais bientôt, c'est moi qui devais naviguer d'une autre manière.
— D'abord, nous avions été à l'école pour tâcher d'apprendre un peu quelque chose ; puis, ce fut notre confirmation, on pleurait tous les deux. L'après-midi, nous montions tout au haut de la Tour Ronde, la main dans la main, et nous regardions de là-haut le vaste monde, et Copenhague et la mer. Après, nous sommes allés à Frederiksberg, où le roi et la reine, dans leurs barques magnifiques, voguaient sur les canaux.
— Mais je devais vraiment voguer tout autrement, et durant de longues années, et pour de grands voyages !
— Ce que j'ai pleuré à cause de toi ! dit-elle. Je croyais que tu étais mort et noyé, tombé tout au fond de la mer. Souvent, la nuit, je me levais et regardais la girouette pour voir si elle tournait. Elle tournait tant et plus, mais toi tu n'arrivais pas. Je me souviens si bien de la pluie torrentielle qui tombait un jour. L'éboueur devait passer devant la maison où je servais ; je descendis avec la poubelle et restai à la porte. Quel temps ! Et comme j'attendais là, le facteur passa et me remit une lettre, une lettre de toi ! Ce qu'elle avait voyagé ! Je me jetai dessus et commençai à lire : je riais, je pleurais, j'étais si heureuse ! Tu écrivais que tu étais dans les pays chauds où poussent les grains de café. Quel pays béni ce doit être ! Tu en racontais des choses, et je lisais tout ça debout, ma poubelle près de moi, tandis que la pluie tombait en tourbillons. Tout d'un coup, derrière moi, quelqu'un me prit par la taille...
— Et tu lui allongeas une bonne claque sur l'oreille...
— Mais je ne savais pas que c'était toi ! Tu étais arrivé en même temps que la lettre et tu étais si beau ! ... Tu l'es encore. Tu avais un grand mouchoir de soie jaune dans la poche et un suroît (vareuse de marin) reluisant. Tu étais très élégant. Dieu, quel temps et comme la rue était sale !
— Ensuite nous nous sommes mariés, dit-il. Tu te souviens quand nous avons eu le premier garçon, et puis Marie et Niels et Peter et Hans Christian ?
A suivre
Andersen


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