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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les criminels à travers l'histoire (126 e partie)
Publié dans Info Soir le 31 - 07 - 2010

Résumé de la 125e partie n Petiot est élu maire de sa ville. Mais comme il est resté cleptomane, il est arrêté pour vol. Il se venge de ses ennemis.
En mars 1930, la maison d'un syndicaliste, Armand Debauve, est incendiée. De l'argent et des objets précieux ont été volés et l'épouse du syndicaliste, Henriette, a été retrouvée morte, non pas tuée par le feu mais assassinée au moyen d'une arme blanche.
Au cours de l'enquête, la police apprend que Henriette était la maîtresse de Petiot. Un témoin du nom de Friscot déclarera avoir vu le médecin en pleine dispute avec la jeune femme le jour du meurtre.
Petiot est interrogé : non seulement Mme Debauve, qui est une de ses patientes n'est pas sa maîtresse, mais il ne l'a pas vue le jour du meurtre. La police n'insiste pas.
Quelques jours après, Friscot se rend au cabinet de Petiot. Il a oublié que c'est lui qui a dirigé la police vers le médecin. De toute façon, il ne vient pas pour parler d'Henriette mais de ses rhumatismes. Le médecin lui fait une injection et quelques secondes après, Friscot décède. Crise cardiaque, note Petiot. Aucune autopsie n'est faite sur le défunt pour déterminer les causes du décès.
Celui qui a donc témoigné contre le docteur Petiot et que ce dernier a soigné pour des rhumatismes est mort. Officiellement d'une crise cardiaque. Il n'y a donc plus de témoin dans l'affaire d'Henriette Debauve. Le dossier est alors classé. Cependant, en avril 1933, un autre témoin apparaît. Il va soutenir, après avoir vu la photo du docteur, qu'il l'a vu sortir de chez la victime. Mais Petiot est déjà parti. Les services de police de Paris seront saisis, mais Petiot n'étant pas fiché, on ne retrouve pas sa trace. D'ailleurs les recherches sont vite abandonnées. Même lorsque la presse parlera des meurtres de Paris et citera le docteur Petiot personne ne songera à rouvrir le dossier Debauve. Pourtant, si cette affaire avait été prise plus au sérieux, on aurait pu arrêter Petiot avant qu'il ne commette d'autres crimes. Pendant les mois suivants, les plaintes se multiplient contre Petiot : vols, malversations, falsification de documents.
Déchu de son mandat de maire, sa carrière politique semble compromise définitivement. Mais ses amis et ses partisans l'encouragent à ne pas baisser les bras. Il se présente aux élections du 18 octobre et il se fait élire conseiller général de la région de l'Yonne. Il triomphe.
Mais Petiot va être perdu une fois de plus par ses vols et tricheries. Lors d'un relevé d'Electricité de France, il est pris en flagrant délit de fraude. Il est condamné à 15 jours de prison et 300 francs d'amende. Il perd son mandat de conseiller général de l'Yonne. Alors, il décide d'aller s'installer à Paris où on ne le connaît pas.
A Paris, il s'installe, avec sa femme, Georgette et son fils Gerhardt, au 66, rue Caumartin, non loin de la gare Saint Lazare. Il regrette, après avoir fini ses études, d'être allé «s'enterrer» en province : c'est une grande ville, même la plus grande ville de France, qu'il lui fallait. Mais à Paris, personne ne le connaît et la plaque qu'il a fait placer sur la façade du cabinet où il exerce n'attire pas beaucoup de monde. C'est alors qu'il songe, comme à Villeneuve-sur-Yonne, à recourir à la publicité. Il se présente comme un médecin exceptionnel, capable de soigner toutes les maladies. Il s'invente des titres. Il met bien évidemment sur sa plaque toutes ces qualifications imaginaires. Un médecin du quartier porte plainte contre lui, pour publicité mensongère et concurrence déloyale. Il enlève la plaque mais ses prospectus dans les boîtes aux lettres ont fait leur effet. On vient, par curiosité, le consulter. (à suivre...)


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