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Cela s'est passe un jour : Aventures, drames et passions célèbres
L'usine à tuer du Dr Petiot (12e partie)
Publié dans Info Soir le 20 - 02 - 2007

Résumé de la 11e partie n La bonne de Petiot disparaît sans laisser de traces, il se lance dans la politique et se fait élire maire de Villeneuve-sur-Yonne, en usant de procédés douteux.
En 1927, alors qu'il vient de fêter son trentième anniversaire, il se marie. L'épouse, Georgette Leblais, est une jolie femme. Elle appartient à un milieu aisé, ses parents tenant un restaurant rue de Bourgogne à Paris, un restaurant haut de gamme, puisque fréquenté par les parlementaires du Palais Bourbon. Il semble avoir aimé sincèrement sa femme qui va lui donner son unique enfant, l'année suivante, un garçon qu'il prénommera Gerhardt.
Mais en attendant de convoiter la députation, Petiot exerce ses fonctions de maire dans sa ville. C'est un véritable dictateur, qui mène le conseil municipal de main de maître, prenant les décisions tout seul, sans consulter personne.
Cependant, malgré l'importance de ses fonctions, Petiot n'a pas renoncé à son penchant à la cleptomanie. Il continue à voler tout ce qui lui tombe sous la main et ses adversaires le soupçonnent de puiser dans le budget de la commune.
En février 1928, il est accusé d'avoir volé plusieurs bidons d'huile de graissage au dépôt des chemins de fer de Villeneuve. En fait, il a bien payé ses bidons, mais seulement il a soutenu ne pas avoir reçu la marchandise et il a réclamé de la direction qu'elle le rembourse ! Celle-ci porte plainte et une enquête est lancée. Petiot est reconnu coupable, il est condamné à 200 francs d'amende et à trois mois de prison. Il est déchu de son mandat de maire, mais il fera appel et, quelques mois après, il sera rétabli dans ses fonctions. Petiot se venge, en faisant courir des bruits sur ses ennemis. Il en veut particulièrement au clergé qui lui reproche son engagement à gauche. Le 25 décembre 1925, la grande croix du cimetière de la ville est arrachée et jetée à terre. Il est aussitôt accusé, mais comme on n'a pas de preuve contre lui, il n'est pas inquiété.
Cependant, il y a pire que le vol des bidons d'huile et la croix renversée. En mars 1930, la maison d'un syndicaliste, Armand Debauve, est incendiée. De l'argent et des objets précieux ont été volés et l'épouse du syndicaliste, Henriette, a été retrouvée morte, non pas tuée par le feu, mais assassinée au moyen d'une arme blanche.
Au cours de l'enquête, la police apprend que Henriette était la maîtresse de Petiot. Un témoin du nom de Friscot déclarera avoir vu le médecin en pleine dispute avec la jeune femme, le jour du meurtre.
Petiot est interrogé : non seulement madame Debauve, qui est une de ses patientes n'est pas sa maîtresse, mais il ne l'a pas vue le jour du meurtre. La police n'insiste pas.
Quelques jours après, Friscot se rend au cabinet de Petiot. Il a oublié que c'est lui qui a dirigé la police vers le médecin. De toute façon, il ne vient pas pour parler d'Henriette mais de ses rhumatismes.
— Les douleurs m'ont repris, docteur.
Petiot sourit, le regard méchant.
— Je vais, lui dit-il, vous administrer un remède radical, qui vous débarrassera à jamais de vos douleurs !
Il lui fait une injection et quelques secondes après, Friscot décède. Crise cardiaque, note Petiot. Aucune autopsie n'est faite sur le défunt pour déterminer les causes du décès. (à suivre...)


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