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Eradication des marchés informels à Alger
Le début de la fin du trabendo ?
Publié dans Info Soir le 14 - 10 - 2010

Délocalisation n Avec la fermeture du marché de Bachdjarah, c'est une nouvelle page qui s'ouvre pour ce quartier, qui a connu durant de longues années un tapage incessant, des vols à la tire et même des crimes.
C'est un grand soulagement que les habitants du quartier avoisinant le marché informel de Bachdjarah ont exprimé à l'annonce de sa fermeture. «La délocalisation de ce marché est une bouffée d'oxygène pour nous», lance un retraité habitant un immeuble à proximité de ce marché. «Avant, on ne pouvait ni ouvrir nos fenêtres ni se permettre de prendre l'air sur nos balcons à cause du tapage et du brouhaha qui duraient du lever au coucher du soleil», ajoute-t-il. Plus aucune trace du marché qui a asphyxié plusieurs années durant Bachdjarah.
Le quartier est désormais «aéré», la circulation automobile fluide et les piétons circulent plus librement. Etals, brouhaha, embouteillages, tout a disparu. «Nous avons souffert pendant plusieurs années de la présence de ce marché informel qui a fait de nos vies un enfer», confie hadj Tahar, 67 ans, un habitant du quartier. «Là où l'argent circule au milieu de beaucoup de monde, on voit toujours des disputes, des agressions, des vols, etc. Mais vu que le marché n'est plus qu'une histoire ancienne, je suppose que les interventions de la police ont sensiblement diminué», note avec un grand sourire hadj Tahar. Du côté de la sûreté de daïra, à la question de connaître les retombées de l'éradication de ce marché sur la situation sécuritaire dans la région, on apprend que ce type d'informations ne peut être divulgué que sur autorisation de la Dgsn. Ainsi nous a-t-il été conseillé de nous adresser au Commissariat central pour obtenir des informations sur le sujet. Alors qu'on s'attendait à les voir exprimer une grande joie, plusieurs commerçants du quartier ont affiché, bien au contraire, un franc mécontentement. Ils disent avoir perdu leur clientèle habituelle et s'inquiéter pour l'avenir. «Notre activité commerciale est en chute libre depuis la fermeture du marché», annonce un commerçant. «Avant, beaucoup de gens affluaient des localités d'Alger pour s'approvisionner en différents produits. Maintenant, il n'y a plus personne qui vient», explique-t-i. «Personnellement, je préfère la concurrence déloyale que nous imposaient les commerçants de l'informel plutôt que cette situation. Notre activité n'est plus comme avant», avoue un autre commerçant. «Je souhaite voir ce marché réhabilité», confie-t-il. Au cours de notre reportage, nous apprenons qu'il était prévu l'installation d'un marché de proximité à la Cité les Palmiers à Oued Ouchayeh, mais que les jeunes vendeurs avaient décidé de ne pas s'y installer. «Qui acceptera d'aller jusqu'à cette cité en retrait de la ville ? Les gens qui venaient à l'ancien marché craignaient pour leurs vies. Ils ne se déplaçaient pas dans la cité de La Glacière. Il faut que la sécurité soit assurée aux clients ainsi que des conditions de travail adéquates aux vendeurs», précise un riverain. Ces craintes et appréhensions sont d'autant plus justifiées qu'un crime a été perpétré dans ce même quartier quelques jours seulement avant la délocalisation du marché. «Une personne a été tuée pour... un portable», raconte un habitant du quartier, qui ajoute : «Ce crime n'était pas un acte isolé. Il ne se passait pas un jour sans qu'une dispute éclate ou qu'on assiste à une bagarre, un vol à la tire ou carrément un braquage... C'était là notre lot quotidien.»


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