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Cinéma / «L'amour et la peste»
Un fléau de société sous les projecteurs
Publié dans Info Soir le 16 - 01 - 2011

Thème n L'amour et la peste est le film qui a été projeté, hier, à la salle Mohamed-Senat (Office de Riad el-feth).
C'est l'histoire d'un jeune homme, Rachid, qui tombe amoureux d'Asma, la fille d'un baron de la drogue. Le film est aussi l'histoire de Rachid et de Sofiane, deux jeunes qui découvrent un sac à dos bourré de billets rouges (1 000 DA). Cet argent appartient au père d'Asma qui met ses hommes de mains à leur recherche.
Le film, réalisé par Salah Bouffellah, est un polar, puisqu'il y a un meurtre sur lequel un inspecteur de police enquête. S'exprimant sur le téléfilm, Salah Bouffellah, dira : «Je voulais aborder à travers mon film le fléau de la drogue, une calamité qui touche et ruine une partie de la jeunesse algérienne ; c'est une réalité à laquelle il faut remédier ; le but est d'interpeller les consciences, inciter à agir contre ce fléau pareil à une peste qui ronge notre société.»
Ainsi, ce sujet d'actualité est traité avec une certaine acuité et sensibilité, et même s'il a été fait sur une initiative de jeunes amateurs (acteurs, techniciens et réalisateur), il n'en est pas moins intéressant. En plus, l'initiative est à saluer, parce qu'avec très peu de moyens, le réalisateur a pu relever le défi, sachant que c'est sa première réalisation d'un long-métrage. «Si nous devons attendre les grands moyens, qu'ils soient matériels ou financiers, pour faire un film, nous ne travaillerons pas, nous attendrons toujours», relève-t-il.
Ce projet remonte à plusieurs années ; et à force d'y croire, Salah Bouffellah – qui a écrit et réalisé le film – a pu mener à terme son projet. «C'est la volonté qui compte ; il y a aussi la foi : il faut croire à ce qu'on fait et avoir foi en ce avec qui on travaille», dit-il.
Salah Bouffellah a misé sur une équipe jeune et grâce à elle, à la foi et à la volonté de tous, le film a pu se faire.
En regardant le téléfilm, on s'aperçoit qu'il y a une sorte d'absence, de vide : il y a peu de dialogue, et quand les personnages commencent à s'entretenir, ils se limitent à un court échange. D'où l'impression de vide et de manque.
«Cela est fait exprès», dit-il, et d'expliquer : «J'ai privilégié l'image et le son à la parole ; mon but est de créer une tension, de la faire ressentir à travers le son et l'image. Je ne voulais pas m'attarder sur la parole. En outre, l'image véhicule l'action qui, elle, compense cette sensation de vide. L'image est dynamique, en mouvement continuel et renouvelé.»
Salah Bouffellah est un jeune réalisateur passionné d'image. Il a à son actif quelques expériences : il a réalisé quelques courts-métrages (des documentaires). L'amour et la peste est son premier long-métrage. «Le court-métrage est pour moi une école ; ça m'a vraiment permis d'arriver à ce téléfilm», souligne-t-il.
Interrogé ensuite sur ses sentiments quant à son téléfilm, il répondra : «Ce téléfilm m'a apporté une satisfaction, je suis content de mon équipe parce qu'elle a donné le meilleur d'elle-même. En plus, ce téléfilm est un apprentissage pour moi, j'ai appris des choses concernant les techniques de réalisation d'un long-métrage, qui me serviront pour mes futurs projets.»Ainsi, Salah Bouffellah prévoit la réalisation d'un long-métrage de cinéma. Il y travaille. Souhaitons-lui bonne chance et bonne continuation.


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