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Vétusté alarmante du parc immobilier
La capitale en perpétuelle dégradation
Publié dans Info Soir le 25 - 01 - 2011

Vieux bâti n A Alger, des pans de balcons se détachent des immeubles pour atterrir sur le trottoir, menaçant mortellement les passants.
Outre l'eau dégoulinant des balcons à longueur de journée et desquels différents objets sont jetés, les passants doivent faire attention à ne pas recevoir des morceaux de balcons sur la tête.C'est en effet ce qui est signalé quotidiennement dans les différents quartiers d'Alger la Blanche, comme appelée autrefois. Un qualificatif qui a, malheureusement, perdu de son sens ces dernières années, vu le cadre de vie dans plusieurs localités de la wilaya.
À l'exception des façades donnant sur les grandes artères de la ville, qui bénéficient du minimum d'entretien, celle des autres quartiers laisse à désirer. Des immondices encombrent les trottoirs et parfois les entrées d'immeuble, des eaux usées inondent les ruelles. Tel est le paysage quotidien de la ville d'Alger.
Et le comble, les façades des bâtiments qui bordent ces ruelles, pour la plupart de vieilles bâtisses, sont en dégradation avancée. Peinture usée parfois inexistante, fissures atteignant parfois 5 cm , barreaudage rouillé sur des balcons corrodés, offrant une vue hideuse.
Tout ce délabrement représente un danger réel pour les occupants de ces bâtisses qui menacent ruine.
Pis, certaines bâtisses menaçant ruine sont évacuées mais bien vite réoccupées par d'autres familles. Et cela pour la simple raison qu'elles n'ont pas été démolies.
Les habitants des quartiers anciens vivent avec «la peur au ventre», surtout à l'approche de la saison des pluies qui leur rappelle les catastrophes qui ont touché la capitale.
En effet, en 2001 des inondations ont effacé de nombreux quartiers de Bab El-Oued. En 2003 aussi, où le séisme qui a frappé la wilaya de Boumerdès a fait de nombreuses victimes dans la capitale : 915 morts, 6 345 blessés et 88 sans-abri et fragilisé ses constructions.
Sur les 460 000 habitations collectives et individuelles qui se trouvent à Alger, plus de 22 000 menacent de s'effondrer, soit pratiquement le quart du parc immobilier de la capitale. Plus de 80% des immeubles ont plus de 50 ans d'âge. Sur les 57 communes que compte Alger, 8 présentent un grand danger pour les habitants, comme La Casbah, dont la vétusté des bâtisses est plus perceptible, Bab El-Oued, El-Madania, Sidi M'hamed, Belouizdad, Hussein-Dey et El-Harrach. Selon un diagnostic du CTC, les bâtisses sont classées par niveaux : la classe I représente 15% des bâtisses menacées.
La classe II, pour celles qui sont en dégradation critique, représente 52% des bâtisses menacées. Alors que la classe III représente 30%. Et, enfin, la classe IV 1% seulement.


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