En quête de trouver un peu plus de stabilité au sein de l'équipe dirigeante et d'essayer de sortir de la crise des résultats dans laquelle s'est enlisée l'USM Alger depuis le départ de l'entraîneur Noureddine Saâdi et son remplacement par le technicien français Hervé Renard, le président Ali Haddad a décidé de confier le poste de directeur général du club à l'ancien joueur et ex-ministre de la Jeunesse et des Sports Mouldi Aïssaoui. Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne III, il a confirmé l'information : «On est sur le point de concrétiser cette mission. J'ai dit oui, car c'est dans les moments difficiles que les enfants du club doivent répondre présents.» Interrogé s'il était appelé à la rescousse pour être l'homme de la situation, Aïssaoui répondra modestement : «J'aimerais bien être l'homme du consensus et j'essayerai d'apporter cette sérénité sans laquelle on ne peut pas construire et travailler. Je sais qu'il y a des divergences entre Allik et Haddad, mais moi je dépasse tout cela, et je mettrai toute mon expérience au service de l'USMA.» A la question de savoir s'il avait des contacts avec certains membres de la famille usmiste, l'ancien ministre dira : «Je ne me suis pas trop posé de question, ni consulté qui que ce soit. J'ai tout de suite pensé à l'USMA qui a besoin de ses hommes. Je sais que c'est une mission délicate, mais pas impossible.» Et avant d'être installé officiellement à son poste de directeur général du club, Aïssaoui a déjà pris attache avec les représentants des supporters dont certains sont montés au créneau la semaine dernière en insultant et en tentant d'agresser les joueurs. «Je me suis réuni jeudi avec les supporters, et j'ai été direct avec eux en leur rappelant que c'est dans les moments difficiles que le club a besoin de vous. Le plus important est là, ce n'est pas avec le comportement de lundi, après le match face à l'USMH, que les choses s'arrangeront.» Pour rappel, les Rouge et Noir auront à disputer un match en retard difficile ce soir à Sétif face à l'Entente. Et gare à une autre contre-performance.
