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Lakroune Amina Elanes
Une passion nommée théâtre
Publié dans Info Soir le 02 - 06 - 2011

Portrait n Lakroune Amina Elanes est une comédienne de 27 ans. Toute jeune déjà, elle caressait le rêve de monter sur les planches.
Le père de Amina Elanes, un ancien comédien de la troupe de Kateb Yacine, préférait que sa fille se consacre d'abord à ses études. Mais une fois le bac en poche, Lakroune Amina Elanes rejoint, en 2003, la troupe théâtrale de l'université de Sidi Bel Abbes, Ahl el-Fen, présidée par Din El-Hamani Djahid. C'est à ce moment que Lakroune Amina Elanes se dévoile sur scène, y révèle tout son talent de comédienne.
Autodidacte, elle arrive à s'imposer sur les planches et à convaincre le public. Elle enchaîne alors plusieurs rôles dans de nombreuses pièces qui l'ont hissée aux premiers rangs. Elle s'est distinguée dans différentes prestations théâtrales, comme dans La Flamme (2003), On revient (2006), L'Enfer (2007). Mais pour des raisons personnelles, Lakroune Amina Elanes quitte, momentanément les planches, et ce n'est que, trois ans plus tard, c'est-à-dire cette année, qu'elle y revient, comme pour répondre à un appel auquel elle ne pouvait résister. Elle y revient avec l'association Théâtre jeune et enfant de Sidi Bel Abbes, renouvelée, prête à reconquérir les planches, à s'imposer, mais cette fois d'une manière saillante, touchante et attachante. Elle apparaît encore plus forte, plus déterminée, complètement inspirée. On la retrouve dans une nouvelle pièce L'Aube du diable (Fadjr Iblis). Cette pièce, présentée hier, en off, à la petite salle du théâtre national (Hadj-Omar) est mise en scène par Bensalem Mohamed Bachir, avec un texte de Ghanem Ghanem.
C'est l'histoire de Badrana, une jeune femme mariée à Naïf qui, un soir, alors que son mari était absent, se fait sauvagement violée par un inconnu qui prétendait être l'ami de Naïf. C'est alors que la relation conjugale se détériore et tourne au tragique. Badrana est traitée par le village de prostituée et Naïf de cocu. Tous deux connaissent une fin dramatique : la mort se révèle une solution, voire la seule issue à leur tragédie. Le viol est présenté d'une manière implicite, mais qui reste expressive, voire démonstrative, littéralement suggestive. Il est présenté dans un langage théâtral emprunté au symbolisme, à travers l'expression corporelle dans laquelle l'actrice s'est singulièrement distinguée. La comédienne intègre dans son jeu scénique la chorégraphie afin de donner plus de force à la situation qu'elle décrit, pour la rendre vraie, crédible, la faire intensément vivre en émotion, dégageant ainsi tout l'éclat dramaturgique. Elle va plus loin dans le jeu corporel qui s'avère sincère, elle transcende la simple interprétation scénique, pour aller de l'autre côté du miroir et présenter une réalité souvent cachée, omise, ignorée... Elle explore le corps s'avérant un langage à part entière, partie intégrante du jeu théâtral.
Quant au reste du jeu, il est juste et accrocheur. La mise en scène est telle que toute la dramaturgie du texte est rendue saillante, perceptible. L'interprétation des comédiens est juste, appropriée et, d'un bout à l'autre, tient le public en haleine.
Lakroune Amina Elanes se voue au théâtre, parce qu'elle l'aime ; c'est une inconditionnelle du 4e art qu'elle cultive avec une approche personnelle. «J'aime en effet le théâtre, surtout lorsque j'évolue sur scène devant le public avec qui j'aime partager ce plaisir pour l'art des planches. C'est un réel bonheur pour moi. Une émotion qu'on ne peut définir. C'est quelque chose d'indescriptible.»
S'exprimant sur son parcours, Lakroune Amina Elanes dira simplement et en toute humilité : «C'est vrai que je n'ai pas eu de formation théâtrale, mais la scène, c'est-à-dire mes différentes expériences, m'a permis de me forger un caractère théâtral, d'approfondir mes connaissances en la matière, donc de répondre à la rigueur, de faire preuve de professionnalisme. Cela ne veut pas dire que tout est acquis. Bien au contraire, il y a encore du chemin à faire, et il me faut beaucoup, vraiment beaucoup à apprendre. Jouer quatre pièces n'est pas suffisant pour prétendre à un rang élevé.»


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