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Les ministres se succèdent et rien ne change
Médicaments : une crise qui dure et perdure
Publié dans Info Soir le 03 - 07 - 2011

Contradiction n A entendre les discours des responsables du secteur de la santé, on croirait que tout baigne dans l'huile. La réalité, elle, est des plus amères.
Les malades ne savent plus à quel saint se vouer pour se procurer le remède nécessaire pour un meilleur état de santé. Mais les responsables qui se sont succédé, ces dernières années, à la tête du ministère de la Santé ont toujours nié cette réalité.
Et dans le pire des cas, ils admettent qu'il y a effectivement rupture de stocks et promettent de «régler le problème dans les plus brefs délais», rappelant les «gros efforts» déployés par l'Etat et les budgets faramineux destinés à assurer la disponibilité des médicaments.
Comme si le discours pouvait atténuer la souffrance des centaines de milliers de malades ! Le 9 juillet 2010, en pleine crise de rupture de stocks, l'actuel ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, à l'occasion de la présentation du programme de prévention pour la période estivale, a insisté sur le fait qu'«il n'y a pas de pénurie de médicaments». Interrogé su la réalité du terrain, il a affirmé que le manque constaté est dû au «problème de distribution».
Il a également rappelé qu'une enveloppe de 10 milliards de dinars avait été débloquée pour parer à la pénurie de certains médicaments dans «l'immédiat».
«Au lendemain de ma nomination, j'ai établi une liste de médicaments manquants sur instruction du Premier ministre.
Une liste de 120 produits qu'on a pu ramener à 40», avait-il insisté. Il avait promis qu'il n'y aurait plus de rupture de stock à l'avenir. M. Ould Abbès n'est pas le premier à faire des déclarations de ce type, seulement près d'une année plus tard, la situation ne s'est guère améliorée. Pourtant, la facture d'importation est des plus lourdes ! En l'espace de quelques années, elle a presque triplé, passant de 602 millions d'euros en 2004 à près de deux milliards d'euros en 2010, selon les déclarations d'Ould Abbès.
Son prédécesseur, Saïd Barkat a, en juin 2008, de la même façon, insisté devant les députés de l'APN pour dire : «Il n'y a pas un seul médicament qui manque, notamment les médicaments contre le cancer ou les maladies chroniques.»
Début juillet 2008, à l'occasion du lancement de la caravane nationale de sensibilisation et de prévention contre les intoxications alimentaires, M. Barkat avait modifié son discours. Cette fois-ci, il a préféré promettre plutôt que nier l'existence de la crise du médicament.
«Dans deux jours, 80% des besoins en médicaments seront couverts au niveau national. Cela mettra fin à cette pénurie pour ce qui est surtout du traitement des maladies chroniques», a-t-il déclaré.
Quelques semaines après sa promesse, des associations de malades avaient dénoncé la promesse non tenue du ministre. La politique du médicament adoptée par le gouvernement s'est avérée un fiasco total.
Les citoyens n'arrivent plus à déceler l'origine du problème et s'interrogent sur l'existence d'une volonté réelle du gouvernement. «On ne sait plus où donner de la tête. Les responsables affirment que les médicaments existent en quantité suffisante et au niveau des pharmacies, on affirme le contraire ! Qu'on nous dise clairement que le ministère ne se soucie guère des petits malades.
Les malades issus de familles ‘'bien placées'', eux, ne se soignent même pas en Algérie. Il faut qu'ils arrêtent de faire de fausses promesses. On ne peut plus supporter ce calvaire.» C'est ainsi que des malades rencontrés au niveau des pharmacies d'Alger expriment leur écœurement face à une situation intenable.


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