Actualité - La journée d'hier a été très animée pour les partis politiques qui s'activent et débattent de projets de différentes lois proposées dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République. Le FLN se dit «favorable au taux de 30% relatif à la représentativité de la femme au sein des assemblées élues, locales, de wilayas et nationales. Le FLN propose l'élargissement de la participation de la femme à toutes les assemblées populaires communales y compris les petites communes qui comptent moins de 10 000 habitants», a déclaré Abdelaziz Belkhadem, hier, à Alger lors d'une rencontre, sous le thème : «La jeunesse et l'action politique». Cependant, pour le secrétaire général du FLN, la difficulté de cette loi «ne réside pas dans le principe ni dans le taux» mais dans «le mécanisme» de son application. «Quand le Parlement approuve cette loi avec ce taux et trouve le mécanisme qui permet à la femme d'être représentée, le FLN sera le premier parti satisfait», a-t-il indiqué. Le Bureau national du RND a décidé d'organiser, les 28 et 29 octobre, une rencontre nationale des secrétaires de wilayas du parti pour évaluer l'organisation au niveau des bases et entamer les préparatifs pour les prochaines échéances, selon une déclaration d'hier du porte-parole officiel du parti. Lors d'une réunion présidée par le Secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, le bureau national a également décidé d'organiser des sorties sur le terrain «pour la sensibilisation et la mobilisation dans le cadre des réformes politiques et pour l'explication du message du parti et de ses positions aux bases militantes», a indiqué la même source. La réunion a été consacrée «à l'examen des derniers développements sur la scène nationale et à la coordination des positions du parti concernant les projets de lois proposés dans le cadre des réformes politiques «initiées par le président de la République Abdelaziz Bouteflika». Quant au MSP, autre membre de la coalition présidentielle, il a appelé, hier, à Alger, à conférer «un caractère global» aux réformes politiques pour assurer leur aboutissement. Intervenant lors de la séance de clôture du colloque national, le président de ce parti Bouguerra Soltani, a précisé que les positions de son mouvement concernant les réformes sont «claires» quant à «la nécessité de conférer un caractère global, sérieux et profond aux réformes politiques qui doivent être liées à la prospérité sociale». M. Soltani a réitéré le rejet par son mouvement du système de quotas (30%) concernant la représentativité des femmes aux assemblées élues. «Nous sommes contre une administration qui rejette le système des quotas par désignation et veut l'imposer aux partis par le biais des élections», a-t-il dit. Abondant dans le même sens, le président du FNA, M.Moussa, en déplacements à Oran et à Aïn Témouchent, a estimé que le système des quotas est une «atteinte à la dignité de la femme» car, celle-ci «est soumise et incapable de s'assumer et de s'imposer», a-t-il soutenu. Pour M.Touati, les problèmes de l'Algérie «ne se résument pas à l'absence de la femme sur la scène politique, mais résident dans le chômage et la crise du logement», estime-t-il en réaffirmant le rejet de son parti des réformes telles qu'elles sont présentées, estimant que celles-ci «ne reflètent pas la volonté populaire».
