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Histoires vraies
Le cas Mary BellLe cas Mary Bell (4e partie)
Publié dans Info Soir le 30 - 10 - 2011

Résumé de la 3e partie - Martin va rendre visite à sa tante Rita qui le renvoie sans ménagement. Il ne croit pas si bien dire quand il lance : «Je ne viendrai plus jamais dans ton affreuse maison»...
Et, avec la mine des gamins boudeurs, Martin Brown s'éloigne en direction des maisons abandonnées dans lesquelles travaillent les électriciens. C'est là que lui a donné rendez-vous son bref et tragique destin...
15h30... Trois garçons de huit, onze et seize ans entrent dans une des maisons, en quête de bouts de bois pour construire un pigeonnier. L'un d'eux pousse un cri un petit garçon gît sur le dos, au premier étage, devant la fenêtre, les bras en croix ; du sang et de la salive lui coulent de la bouche. Ils vont prévenir les électriciens. L'un d'eux, John Hall, lui fait du bouche-à-bouche, mais il est mort et presque froid.
Norma Bell et Mary Bell arrivent alors dans le bâtiment.
— Qu'est-ce qu'il se passe ? On peut monter ?
— Non. Restez où vous êtes !
Comme elles s'engagent quand même dans l'escalier, les ouvriers les chassent sans ménagement. Les deux gamines font demi-tour et vont trouver Rita Finlay.
Mary est tout excitée.
— Un môme a eu un accident ! Il y a du sang partout. Vous devriez y aller.
— Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
— La vérité. Même que je pense que c'est Martin Brown.
— Martin ? Ce n'est pas possible. Il sort juste de chez moi...
— Allez-y. Vous verrez.
La tante de Martin, subitement inquiète, abandonne ses tâches ménagères pour suivre les enfants. Arrivée devant la maison en démolition, elle découvre tout un remue-ménage. Mary Bell la précède dans l'escalier.
— Je vais vous montrer où c'est.
Rita l'écarte vivement et monte seule... «J'ai vu Martin dans les bras d'un homme, dira-t-elle un peu plus tard aux enquêteurs. J'ai pensé :
«Il dort. Il va se réveiller.» Mais quand j'ai vu qu'il était tout gris, j'ai compris qu'il était mort...»
Les parents ont été prévenus et June Brown arrive hors d'haleine. C'est pour découvrir, malheureusement, qu'il n'y a plus rien à faire. La mort est officiellement constatée à 15h40. Des agents cherchent des indices sur place et la police s'oriente très vite vers un accident. Il n'y a aucun signe de lutte. En outre, le Dr Knight, médecin légiste, ne peut discerner la cause de la mort. Il n'y a pas de blessure sur le corps ni de produit toxique dans les viscères, pas de trace de strangulation non plus. Le praticien interroge la famille pour savoir si Martin souffrait de quelque chose, mais rien. Par la suite, il dira qu'il avait bien pensé à une mort par étouffement, mais il n'y avait aucune preuve... On s'oriente vers un classement de l'affaire.
Et pourtant, il y a quelque chose qui devrait alerter les policiers, c'est la conduite de Norma et Mary Bell. C'est quand même étrange ! Pendant toute la journée fatidique, elles semblent suivre à la trace la petite victime. Elles sont sur les lieux tout de suite après le drame et veulent entrer dans la pièce où se trouve le corps. Ensuite, Mary vient dire à Rita Finlay que Martin est mort et qu'il y a du sang partout. Comment le sait-elle, puisqu'on ne l'a pas laissée entrer ?
Mais ces questions-là, ni Rita ni personne ne se les posent. Et pourquoi, sinon parce que de pareils soupçons sont inconcevables ? Deux petites filles, c'est quelque chose de trop affreux, quelque chose qu'on ne peut pas imaginer !
Alors, le manège des gamines continue. Le lendemain même, Norma et Mary viennent revoir Rita Finlay et lui tiennent les propos les plus étranges :
— Il vous manque, Martin ?... Ça vous fait pleurer quand vous pensez à lui ?... Et à June, il lui manque ? (A suivre...)


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