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Suspense
Les travaux d'Hercule (44e partie)
Publié dans Info Soir le 11 - 12 - 2011

Résumé de la 43e partie - Poirot croit déceler une certaine anxiété chez le responsable de cet hôtel de montagne...
La femme au beau visage occupait, seule, une table d'angle. Elle ne regardait personne.
Un peu plus tard, le gérant de l'hôtel rejoignit Poirot au salon et lui fit des confidences Personne ne venait d'habitude avant la fin du mois de juin. Sauf cette dame que monsieur avait peut-être remarquée. Chaque année, elle se montrait à la même époque. Trois ans auparavant, son mari s'était tué dans une ascension. C'était bien triste. Elle lui avait été très attachée. Elle venait en pèlerinage avant que la saison ait commencé, pour être tranquille. Quant au monsieur d'un certain âge, c'était un savant viennois célèbre, le docteur Karl Lutz. II était venu pour trouver le calme et le repos.
— C'est pacifique, oui, reconnut Hercule Poirot. Et ces messieurs, ici ? demanda-t-il en indiquant le groupe vulgaire. Pensez-vous qu'eux aussi cherchent à se reposer ?
Le gérant haussa les épaules, visiblement gêné.
— Ces touristes, il leur faut toujours du neuf.
Rien que l'altitude... cela offre une sensation nouvelle.
Sensation qui n'avait rien d'agréable selon Poirot dont le cœur battait trop vite à son gré.
Schwartz entra dans la pièce et son visage s'éclaira à la vue du détective qu'il rejoignit aussitôt.
— J'ai parié à ce savant. Il parle anglais d'une drôle de façon. C'est un juif chassé d'Autriche par les nazis. Ces gens étaient cinglés ! Celui-là me fait l'effet d'être un grand bonhomme... spécialiste des maladies des nerfs..., psychanalyste, je crois.
Ses yeux se posèrent sur la silhouette de la femme qui regardait les montagnes impitoyables. Il baissa le ton.
— Le serveur m'a donné son nom. Elle s'appelle Mme Grandier. Son mari est mort en faisant une ascension... Je trouve qu'il faudrait essayer de la distraire, de la faire changer d'idée.
— A votre place, dit Poirot, je m'en abstiendrais.
Mais la surveillance de Mr Schwartz était sans limites. Poirot le vit dans sa tentative d'approche et l'accueil qu'il reçut. La femme était plus grande que Schwartz. Elle rejeta la tête en arrière, les traits figés.
Poirot n'entendit pas ce qu'elle dit à Schwartz mais regarda celui-ci revenir, l'air abattu.
— Rien à faire, constata-t-il. Puis il ajouta, pensif : «Je ne vois pas pourquoi nous n'aurions pas pu sympathiser tous les deux... n'est-ce pas, Monsieur... je ne sais même pas votre nom.»
— Je m'appelle Poirier, répondit Poirot. Je suis un marchand de soie de Lyon.
— Je vais vous donner ma carte, M. Poirier, et, croyez-moi, si jamais vous venez à Fountain Springs, vous y serez le bienvenu.
Poirot accepta le bristol, porta la main à sa poche.
— Merci. Hélas ! je n'ai pas de carte sur moi...
Ce soir-là, au moment de se coucher, Poirot relut avec soin la lettre de Lementeuil, puis la replaça dans son portefeuille. «C'est curieux, murmura-t-il, je me demande si...» (A suivre...)


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