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Histoires vraies
«J'ai aimé un petit chat» (4e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 01 - 2012

Résumé de la 3e partie - Tom ayant révélé au juge que ses parents ne lui donnaient pas à manger, est placé chez les Malloy qui, eux aussi, le traitent durement...
Henry fait de Tom son souffre-douleur. Bertha, qui était avant brutalisée par son mari, se garde bien de l'en empêcher. Avec l'arrivée de son neveu, la voilà enfin tranquille ! Tom ne la verra sourire que quand son oncle le bat.
Et l'oncle Henry bat Tom tous les jours ou presque, à coups de poing, à coups de pied ou de ceinturon, sans la moindre raison. Tom subit... Il n'a fait que cela depuis ses débuts dans l'existence, subir. Les mois et les années passent : deux ans...
Tom Walker est maintenant dans une école catholique, car ses tortionnaires ont des principes religieux ! Il apprend ses prières avec docilité, mais il y a dans l'enseignement du catéchisme une chose qu'il n'arrive pas à admettre. Il ne le dit pas tout haut, parce que se faire remarquer n'est pas son genre, mais intérieurement, il se répète : «Non, ce n'est pas vrai. Dieu n'est pas bon. Ce n'est pas vrai...»
Or, c'est à ce moment que Tom Walker découvre, non pas que Dieu est bon, mais qu'il lui arrive d'avoir des éclairs de générosité.
En rentrant de l'école, il rencontre, boitillant dans le caniveau, un chaton à la patte cassée. Il ne peut pas le laisser ainsi, l'abandonner à son sort, et puis il est tellement mignon ! Il le ramasse, le met sous son chandail et le ramène à la maison. C'est en arrivant dans son réduit qu'il lui trouve son nom : «Chat botté». Dès ce moment, la vie de Tom est changée. Il a un compagnon. Avec Chat botté, il fait ce qu'il n'a fait avec personne : il parle, il raconte ses souffrances, sa solitude...
Bien sûr, Tom a plus que jamais peur de son oncle. Il tremble qu'il découvre le chaton, et alors, il n'ose pas imaginer ce qui arriverait ! Il le dissimule de son mieux sous une pile de cartons. Mais il faut le nourrir. Il va la nuit voler du lait dans la cuisine du pavillon. Il faut qu'il fasse ses besoins aussi. Il le fait sortir au petit matin, alors que son oncle et sa tante dorment, son oncle surtout, qui s'enivre toutes les nuits et cuve son vin jusque tard le lendemain...
Cela dure ainsi six mois, et puis la catastrophe se produit... Il doit être six heures du matin. Tom sourit, en accompagnant Chat botté qui trottine sur trois pattes dans le jardinet quand, soudain, il y a un rugissement derrière lui :
— Qu'est-ce que c'est que ça ?
C'est Henry Malloy, les yeux injectés de sang, la démarche titubante. Il rentre seulement à la maison maintenant. Il a dû passer la nuit au cabaret ou chez l'un de ses compagnons de beuverie. Il répète en butant sur les mots :
— Qu'est-ce que c'est... que... cette saloperie ?
— C'est mon chat, oncle Henry, mais je ne le laisserai plus sortir, je te le promets ! Je l'enfermerai dans ma chambre.
— C'est ce qu'on va voir !
Tom n'a rien le temps de faire. L'oncle s'est déjà jeté sur Chat botté et lui a tordu le cou. Il a un ricanement.
— Voilà ce que j'en fais de ta saloperie !
En pleurant l'enfant part avec le petit corps. La nuit suivante, avec les outils de son oncle, il lui fait un cercueil à sa taille et une croix, puis il va l'enterrer dans le jardin.
Le matin, l'oncle Henry le surprend en train de réciter le «Notre Père» devant la terre fraîchement remuée et la croix. C'est un dimanche. Tom Walker n'a pas école. Il est aux environs de midi...
— En voilà des patenôtres ! Tu es cinglé ?
— S'il te plaît, oncle Henry, ne te fâche pas ! J'ai seulement fait une petite tombe pour mon chat. C'est tout. (A suivre...)


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