Les objets que Kenneth Arnold a vu ne sont pas des avions espions russes, ce ne sont pas non plus des avions à réaction américains. L'armée, appelée à donner son opinion sur l'affaire, déclare qu'il s'agit… d'un mirage, dont le pilote a été victime. Il faisait très beau, au moment où Arnold a fait son observation, c'est justement dans les conditions atmosphériques stables qu'augmente l'indice de réfraction de l'air et que se produisent les «éclairs». Cette version est contestée par Arnold qui écrit au général Wright-field, de la région militaire de Dayton, dans l'Ohio. «C'est avec beaucoup de déception que j'ai appris que vous ne pouviez expliquer la présence de ces appareils, car je pensais qu'ils appartenaient à notre gouvernement. Ils ne nous voulaient pas de mal mais, employés comme instruments de destruction, en association avec notre bombe atomique, ils pourraient avoir pour effet de détruire toute vie sur notre planète. «Kenneth Arnold effectue sa propre enquête et il parvient à collecter des témoignages qui le laissent croire que d'autres personnes que lui ont vu les «soucoupes.» Les descriptions ne sont pas toujours concordantes mais le pilote admet que les observations faites du sol donnent des visions différentes de celles faites du ciel. Quoi qu'il en soit, l'affaire, répercutée par la presse et la radio, fait le tour des Etats-Unis puis du monde. A partir de cette date, les observations vont se multiplier. Une grande partie du public va adhérer à l'idée que des objets inconnus, donc des visiteurs venus d'ailleurs, survolent la terre, d'autres vont croire que les objets vus sont des prototypes d'avions nouveaux que le gouvernement américains met à l'essai… ou encore des avions espions russes !
