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Balafres à l'arme blanche : les cicatrices de la honte
Publié dans Info Soir le 22 - 03 - 2012

Constat - Les agressions à l'arme blanche se multiplient ces derniers temps dans l'ensemble des régions du pays.
Espaces publics, cités, villages, stations de transport, aires de détente…, aucun lieu n'est épargné par ce fléau qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes. Le recours à l'arme blanche devient de plus en plus un réflexe banal chez les agresseurs. Il suffit, en effet, d'une petite dispute, parfois pour des raisons futiles, pour mettre la main dans la poche, sortir un couteau et le planter dans le corps de son vis-à-vis.
On constate que le port de l'arme blanche se propage au milieu des jeunes. Pour certains, le couteau est un moyen pour se défendre et pour d'autres il s'agit d'une arme pour agresser. D'ailleurs, les cas d'agressions recensés et rendus publics par les différents corps de sécurité ( police et gendarmerie nationale) d'agressions à l'armeblanche renvoient au pessimisme et à la crainte de voir ce fléau prendre d'autres proportions aux conséquences dramatiques.
La violence s'enracine dans la société et les centaines d'arrestations effectuées quasi-quotidiennement par les services de l'ordre ne semblent pas dissuader les délinquants. Il est vrai que dans la plupart des cas les coups de couteau portés ne sont pas assez forts pour tuer, mais ils laissent des traces indélébiles sur les victimes et ce pour de longues périodes de leur vie.
Ce qui fait mal encore est que ces personnes sont le plus souvent accusées à tort de faire elles-mêmes partie du cercle des agresseurs.
Une personne balafrée au visage, par exemple, est toujours montrée du doigt et est souvent évitée par les autres.
Dans une société où l'intolérance gagne du terrain, les étiquettes sont collées à des personnes innocentes auxquelles on attribue souvent à tort des comportements immoraux. «J'aurais aimé recevoir une balle dans la tête et mourir sur le coup. Car maintenant, tout le monde me regarde de travers et même dans les cafés et moyens de transport, les gens évitent de s'asseoir à mes côtés. Je ne peux expliquer à tous ces gens que je suis victime et que je n'ai jamais porté un couteau. Ma vie est devenu un calvaire », témoigne, amer, Rabah, 25 ans.
La malédiction poursuit ce jeune comptable de formation au point où il lui est difficile de trouver un emploi. « Lorsque j'envoie mon CV aux différentes entreprises, on m'appelle rapidement. Mais dès que les responsables voient mon visage, ils commencent à trouver des arguments pour ne pas m'embaucher. Je me rappelle de ce gérant d'une grande société privée qui voulait savoir pourquoi sur la photo collée à mon CV je n'ai pas de balafre, alors qu'en réalité mon visage est touché à l'arme blanche.
J'ai beau essayer de lui expliquer que j'ai subi une agression récemment, il n'avait pas l'air convaincu. Il a promis de me rappeler, mais il ne l'a jamais fait», déplore notre interlocuteur. Si les hommes peuvent, plus ou moins, supporter les séquelles de l'agression, les femmes touchées vivent un calvaire insurmontable tant elles sont souvent montrées du doigt, jugées et condamnées par tous.


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