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Histoires vraies
«La lumière» (2e partie)
Publié dans Info Soir le 04 - 04 - 2012

Résumé de la 1re partie - Ricardo Fontana est employé, comme ses trois camarades, au manège d'autos-tamponneuses Carlini.
C'est que sans doute, dans un sens, ils l'aident à vivre. Un être démuni et vulnérable comme Ricardo Fontana a besoin avant tout qu'on s'occupe de lui d'une manière ou d'une autre. Auprès de ses trois camarades, il a trouvé un rôle et une fonction sociale même si c'est la plus humble et la plus ridicule. Le pire pour lui serait d'être livré à lui-même. Son moi trop faible n'arriverait pas à trouver sa cohésion...
Pour la seconde fois de la journée, Ricardo est allé changer de pantalon. Mais quand il retourne vers le manège, les choses ne se passent pas comme la première fois. Ricardo ressent une impression curieuse qu'il n'avait jamais ressentie jusque-là: il est attiré par quelqu'un. D'habitude, dès qu'il n'est plus avec Umberto, Andrea et Gianni, les gens lui font peur. Il se sent menacé. Mais là, ce n'est pas le cas. Il s'approche du stand de tir, voisin des autos-tamponneuses. Il est tenu par une ravissante brune d'une vingtaine d'années, vêtue de manière assez voyante d'un pull-over rouge et d'une mini-jupe en cuir noir. Ricardo a un sourire timide.
— Bonjour... Moi je suis Ricardo, du manège à côté. Vous vous appelez comment ?
La jeune fille regarde ce grand garçon bien bâti à l'air gentil :
— Je m'appelle Claudia. Je suis la fille du patron.
Ricardo se sent terriblement gêné. Il ne sait quoi dire.
— Euh... Je voudrais cinq balles s'il vous plaît...
Mais Ricardo est si troublé en faisant son carton qu'il ne met pas un seul projectile dans la cible. Claudia a un sourire amusé :
— Cela fait rien, ce sera pour la prochaine fois...
— Parce que je pourrai revenir ?
Claudia est tellement surprise par la question qu'elle éclate de rire :
— Mais bien sûr !
Ricardo n'a plus maintenant qu'une idée : fuir... Il met la main à sa poche.
— Cela fait combien ?
Claudia repousse les pièces :
— Entre forains, on ne va pas se faire payer. Vous m'offrirez un tour sur les autos-tamponneuses...
Ricardo s'en va dans un état second. II tremble de tous ses membres en allant reprendre son poste sur le manège. Ses camarades s'en rendent compte. Gianni lui demande :
— Qu'est-ce qui t'arrive, «la Lumière» ?
Ricardo ne peut que répondre :
— C'est merveilleux !
Et, quelques heures plus tard, Umberto, Andrea et Gianni ont la surprise de leur vie : la petite brune du tir d'à côté, qu'ils avaient déjà repérée, vient au manège. Elle se dirige droit vers «la Lumière». Ils se parlent. Ils ont l'air de se connaître. Et voilà qu'elle lui prend le bras et qu'ils montent ensemble dans une auto-tamponneuse...
Le trio ne perd pas une seconde de ce spectacle
ahurissant. Au volant, Ricardo, les yeux écarquillés, comme hypnotisé, va tout droit devant lui en multipliant les collisions. A ses côtés, Claudia, ballottée dans tous les sens, rit aux éclats. Tous trois prononcent méchamment : — Il nous paiera cela ! Car, sans en être tout à fait conscients, ils sont doublement jaloux. Jaloux, d'abord, bien sûr, que ce pauvre type de «la Lumière» ait réussi à mettre le grappin sur une aussi jolie fille. Mais jaloux aussi de voir quelqu'un s'emparer de celui qui a été jusqu'ici leur chose.
Et le soir même, ils mettent leur menace à exécution : cinq litres d'eau dans le lit de Ricardo. Ils s'arrangent pour être couchés avant lui. Le malheureux se glisse sans méfiance dans les draps. Il pousse un cri d'effroi.
— C'est tout mouillé ! (A suivre...)


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