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Khelli l'bir beghtah
On ne produit rien, on achète
Publié dans Info Soir le 08 - 04 - 2012

Nous voilà aux portes de ces élections de toutes les incertitudes et le citoyen lambda, comme se plaisent à l'appeler certains chefs de chapelle, se gausse complètement de ces analyses savantes où s'enchevêtrent les raisons objectives de la flambée des prix, le cours des céréales, du lait, de l'huile et tutti quanti… Ce sont des choses pour experts qui aiment à disserter dans les colonnes de journaux : lui, passant anonyme d'entre les étals, est perplexe devant cette pomme de terre qui le nargue du haut de ses 100 DA et du reste aussi, ces fruits qui viennent de nos vergers et que l'on eût dit importés des lointaines contrées : mais qu'est-ce donc ce marché en folie où la banane coûte moins cher que nos belles figues de Kabylie ? Le génie populaire consiste à remplacer le précieux tubercule par les aubergines à 30 DA le kg… et assaisonnées d'un peu d'ail, ça se laisse manger. Quant aux fruits, il y a ces camionnettes qui les proposent à des prix abordables. Il faut laisser donc au gouvernement le soin de réguler ou non le marché, d'importer la pomme de terre et ne pas rester impuissant pour le reste, c'est-à-dire l'élaboration et l'application d'un plan de relance de l'économie nationale dans ces secteurs- clés : la petite et moyenne entreprise et l'agriculture.
L'équation est pourtant d'une déroutante simplicité : ou les pouvoirs publics utilisent la trésorerie conséquente pour importer et calmer ainsi provisoirement, ou ils décident enfin d'appliquer la fameuse stratégie industrielle dont, du reste, plus personne n'en parle. Dans le premier cas, il arrivera le jour où les caisses de l'Etat s'épuiseront à force d'importer et ce sera la catastrophe, le krach économique annonciateur de graves crises économiques et sociales. Dans le second cas et à condition que la politique d'investissement soit menée de façon rationnelle et efficiente, l'on s'acheminera sûrement vers l'indépendance de ces cartels agroalimentaires qui nous imposent leur diktat. Mais nom d'une patate ! Qu'est-ce qui empêche l'industrie laitière de satisfaire tous les besoins de la population ? La main-d'œuvre existe, les terrains où de gigantesques étables sont susceptibles d'être érigées aussi, l'aliment du bétail pourrait être disponible pour peu que l'on se lance dans une politique agraire audacieuse… Alors ? Les spéculateurs ? Nous n'avons quand même pas affaire à des martiens invisibles et il suffit d'établir les règles précises et draconiennes de contrôle en recensant les hangars où l'on stocke impunément la pomme de terre et les autres produits sujets à spéculation. En un mot, il est attendu de grandes initiatives de la part de l'Etat qui ne peut plus se permettre de jouer les pompiers à chaque flambée des prix, mais plutôt de garantir la profusion et la régulation du marché à long terme car depuis l'ouverture économique, on a cru libéraliser le marché alors qu'en réalité nous n'avons fait que libérer les importations. Enfin, de quoi le me mêle ? Khelli l'bir beghtah.

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