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Le cinéma algérien en deuil
Rachid Farès n'est plus
Publié dans Info Soir le 21 - 06 - 2012

Figure n Tantôt sur un plateau de tournage, tantôt sur scène, il savait donner le meilleur de lui-même, avec autant d'entrain que de générosité.
Celui qui incarnait le cinéma algérien, un cinéma jeune, d'un caractère extraverti et d'une forte personnalité, nous a quittés, hier, à l'âge de de 56 ans, à la suite d'une crise cardiaque. Encore une fois une grande – et grosse – perte pour le cinéma algérien. Et c'est une bien triste nouvelle. Parce que c'est le cinéma algérien qui se voit «amputé» de l'un de ses grands noms.
Rachid Farès était un grand acteur, et tout le monde, aussi bien ses pairs que le public, celui du grand ou du petit écran, sont unanimes pour le dire. Car Rachid Farès était pétri de talent et, à cela s'ajoute, beaucoup de naturel. Il savait jouer. Il donnait à son personnage toute sa portée artistique. Il interprétait son personnage dans lequel il se fondait avec beaucoup de force, de caractère et de conviction. Son jeu d'acteur était alors crédible, convaincant.
Rachid Farès s'était lancé très jeune dans une carrière au cinéma et à la télévision.
Sa filmographie est très riche et variée, allant des téléfilms aux films de cinéma, en passant par les feuilletons. Il avait notamment joué aux côtés de grands noms du cinéma et du théâtre algérien, comme Sid Ahmed Agoumi, Ahmed Benaïssa et Sonia, entre autres.
Outre sa passion pour le cinéma, Rachid Farès avait un goût très prononcé pour les planches. Le théâtre était alors pour lui un autre domaine de prédilection.
Au théâtre, il avait donné la réplique à la comédienne Sonia dans la pièce de théâtre ‘Nuit de divorce'.
Au cinéma, Rachid Farès avait joué dans ‘Morituri' de Okacha Touita, ‘Le thé d'Ania' de Saïd Ould Khelifa, '100 millions de centimes' de Bachir Deraïs, ‘Le clandestin' de Ben Amar Bekhti, ‘L'envers du miroir' de Nadia Chérabi, ‘Les ailes cassées' de Roshd Djigouadi, entre autres films.
Sa dernière apparition a été dans le film sur Mustapha Ben Boulaïd de Ahmed Rachedi, aux côtés de Hassan Kachache et Slimane Benaïssa.
Il a joué dans le feuilleton ‘El Aouda' de Dahmane Ouzid pour lequel il a reçu, en 2007, un Fennec d'or de la meilleure interprétation masculine. Cette distinction, il l'a obtenue ex aequo avec Madani Naâmoun dans le feuilleton ‘El Imtihane Essaâb'. Rappelons qu'en recevant le trophée, Rachid Farès a lancé avec humour, mais avec un soupçon d'ironie : «Il faudrait penser à une scie pour se partager ce fennec !»
C'était à la fois un acteur et un comédien généreux, inspiré, qui aimait son travail, et cela paraissait dans la manière dont il jouait, c'est-à-dire avec sincérité et passion. Rachid Farès interprétait merveilleusement bien et avec beaucoup d'aisance les différents rôles qui lui étaient proposés, mais celui qu'il prisait le plus et qui lui seyait, à l'évidence et naturellement, c'était celui du «mec dur», rebelle, n'adhérant à aucun conformisme de quelque nature qu'il soit, au tempérament subversif, quelqu'un de téméraire et de débrouillard... Il aimait donner à son jeu de l'action, et c'est pour cette raison qu'il avait une préférence pour des rôles plutôt mouvementé. C'était quelqu'un qui aimait être au cœur même de l'action.
Ses collègues et ses nombreux amis garderont de lui le souvenir d'un artiste de talent mais aussi d'un homme dont la sympathie, la courtoisie et la bienveillance n'avaient d'égales que ses positions de principe qu'il exprimait haut et fort pour le bien de la profession qu'il exerçait avec tant d'amour et d'intime conviction. Le défunt a été inhumé aujourd'hui au cimetière de Garidi après la prière du Dohr. La levée du corps aura lieu au domicile mortuaire sis au quartier d'El Magharia (ex-Leveilley) à Hussein Dey.
Yacine Idjer
l «La disparition du comédien Rachid Farès représente une grande perte pour la culture et le cinéma algériens», a écrit, dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, ajoutant : «Il faisait partie des valeurs sûres du cinéma national.» Elle a tenu, dans ce contexte, à saluer «son talent» et sa «remarquable» interprétation des différents rôles qu'il a campés durant sa longue carrière artistique. «La famille du cinéma algérien est endeuillée par sa disparition», a-t-elle conclu dans son message.


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