Le rideau est tombé sur la 34e édition du Festival international de Timgad (Batna) en présence de nombreux inconditionnels et fidèles, venus des diverses wilayas de l'est du pays. L'ultime concert, qui a été «formidable», de l'avis de tous les journalistes et spectateurs présents, s'est déroulé samedi soir sur un théâtre de plein air dont les gradins prévus pour 5 000 places étaient archicombles. C'est l'artiste koweïtien, Abdallah Rouiched, accompagné d'un orchestre dirigé par le maestro, Amir Abdelmadjid, qui a ouvert la soirée avec de belles mélodies de musique khaliji par lesquelles il a su conquérir son auditoire, y compris les jeunes. L'artiste, qui se produit pour la première fois en Algérie, a chanté ses célèbres La tloumouna Ana mou walhane, Li nsak ensah, Ma fi Had Mertah et Ya asmar elloune. Ce dernier tube a été chanté à deux reprises par le chanteur à la demande insistante du public. Rouiched a marqué à l'occasion son admiration pour la défunte diva de la chanson arabe, Warda El Djazaïra, en interprétant Fi youm oua lila. La soirée s'est poursuivie jusqu'à 2H00 du matin avec les stars Hakim Batni, cheb Arrès et Rabah Asma. L'apparition sur scène de Kader japonais a porté à son paroxysme l'enthousiasme du public qui a entonné et dansé sur presque toutes les chansons rythmées de cette star du raï. L'édition de Timgad qui vient de s'achever aura connu, rappelons-le, la participation des stars arabes, Sofia Sadek (Tunisie), Najat Atabou (Maroc), Abdallah Rouiched (Koweït), Meriam Farès (Liban), la troupe féminine brésilienne Zalindé, le groupe Magic system de Côte-d'Ivoire, la troupe ‘Son Kouté' du Nigeria, aux côtés des vedettes de la chanson algérienne.
