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Suspense
La maison biscornue (18e partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 07 - 2012

Résumé de la 17e partie - Edith de Haviland conduit Charles chez Philip ...
Miss de Haviland ne me laissa pas le temps de réfléchir. Elle avait fait mine de m'interroger par politesse, mais ma réponse lui était inutile.
— Allons à la bibliothèque ! dit-elle.
Un nouveau couloir, une porte encore et nous nous trouvâmes dans une pièce immense, où les livres montaient jusqu'au plafond. Il y en avait partout, sur les tables, sur les fauteuils, et même par terre, mais ils ne donnaient point une impression de désordre. L'endroit me parut froid : il y manquait une odeur que je m'attendais à y respirer. Celle du tabac. Très certainement, Philip Leonidès ne fumait pas.
Il était assis à son bureau. Il se leva à notre entrée. C'était un homme d'une cinquantaine d'années, grand et fort beau. On m'avait tellement répété qu'Aristide Leonidès était laid que je ne m'étais nullement préparé à trouver chez son fils des traits d'une telle perfection : un nez droit, un visage d'un ovale régulier, encadré de cheveux légèrement touchés de gris, coiffés en arrière, au-dessus d'un front intelligent.
Edith de Haviland nous ayant présentés l'un à l'autre, il me serra la main et me demanda, le plus banalement du monde, comment je me portais. Avait-il jamais entendu parler de moi ?
J'aurais été incapable de le dire. Il était clair que je ne l'intéressais pas. Ce qui m'agaçait un peu.
— Où sont donc les policiers ? demanda miss de Haviland.
Ils sont venus vous voir ?
Jetant un coup d'œil sur une carte de visite posée sur son bureau, il répondit :
— J'attends l'inspecteur principal... Taverner, d'un moment à l'autre.
— Où est-il pour l'instant ?
— Je l'ignore, ma tante. Probablement en haut.
— Avec Brenda ?
— J'avoue que je n'en sais rien.
Philip Leonidès ne donnait vraiment pas l'impression d'un monsieur qui pouvait avoir trempé dans un crime.
— Magda est debout ?
— Je l'ignore. Il est rare qu'elle se lève avant onze heures.
— Il me semble que je l'entends. Miss de Haviland avait perçu le son d'une voix haut perchée, qui se rapprochait rapidement. Bientôt, une femme entrait dans la pièce. Je devrais dire plutôt qu'elle «fit son entrée». Elle fumait, un long fume-cigarette entre les dents, et retenait de la main un négligé de satin couleur de pêche. Une cascade de cheveux d'un blond vénitien tombait sur ses épaules et son visage n'était pas encore maquillé. Elle avait des yeux très grands et très bleus. Elle parlait très vite, d'une voix un peu rauque, mais non dépourvue de charme. Son articulation était parfaite.
— Je n'en puis plus, mon cher, je n'en puis plus ! Quand je pense à tout ce que la presse va raconter... Bien sûr, il n'y a encore rien dans les journaux, mais cela ne tardera plus maintenant... et je ne sais pas comment je devrais m'habiller pour l'enquête ! Il faut quelque chose de discret, mais pas du noir... Une robe d'un pourpre un peu sombre, peut-être ? (A suivre...)


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